Dandelion, l'académie de magie est prête à vous accueilir ! De 15 à 22 ans, venez apprendre à maîtriser la magie élémentale en vous afin de combattre les monstres qui rôdent dans la région... Partez en mission pour vous perfectionner, et aidez votre division à grimper l'échelle de la réputation !
mises à jour
2015.08.06
Lancement des missions ♦ Recrutement de modérateurs Nouveau lieu, peaufinage de détails.. Pour en savoir plus, direction les annonces !
2015.05.05
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à vous inscrire et à en parler autour de vous, nous vous attendons sur le forum avec des cookies tout droit sortis du four. Nom nom nom. ٩ʕ•͡וʔ۶
2015.??.??
Future MàJ.
Ouverture des missions
C'est l'équipe des archéologues des CME qui nous l'annonce : d'importants vieux documents ont été repérés dans les déserts de la zone de mirages. Livres, parchemins, carnets de notes, il semblerait que les travaux d'anciens chercheurs y ont été enterrés par le temps, recherches cruciales ayant pour objet les monstres. Votre mission : récupérer ces précieux documents avant qu'ils ne soient définitivement détruits par les monstres installés dans les déserts.
Prédéfinis vedette
Joshua O'Conner
Joshua alias « Papa Joe » est l'homme idéal : aimable, serviable, souriant. Mais derrière ce masque se cache un homme froid et calculateur, qui n'a jamais digéré le fait d'avoir été recalé à Dandelion. Dandelion, c'était son rêve de gosse. Son seul et unique rêve. Depuis, sa seule raison de vivre est de voir l'académie s'écrouler. S'il ne fait que jouer le rôle secondaire pour le moment, il est convaincu que bientôt arrivera son heure de gloire. L'heure de la chute de Dandelion.
Bulletin d'informations
Nous sommes en juin 2015. Le soleil est au rendez-vous, mais attention aux orages qui peuvent éclater ! La situation est stable en ce moment, pas d'alertes aux monstres en particulier.
Dandelion : Une sortie scolaire sera organisée le week-end du 27 et 28 juin au parc d'attraction d'Ameefeld.
Dandelion City : Recrudescence de violence dans le quartier Ouest de la ville, des escrocs s'attaqueraient aux élèves à la sortie de l'Odyssée..
Ys : Fin des travaux sur la place aquatique, la ville est fière de vous présenter son jardin suspendu !
Ameefeld : La neige a complètement fondu, la ville est donc comme à son habitude plongée dans une neige artificielle pour accueillir les touristes dans un magnifique paysage blanc aux températures douces !
Tu as fuis la foule, la sortie au parc d'attraction que le conseil des élèves avaient mis tant de temps à avoir. Pourtant, tu étais l'un des premiers à avoir été à 100% d'accord sur cette sortie. Ce serait bien pour les élèves, cette sortie scolaire, tout le monde serait détendu ! Et te taire, c'était pas bien ?! Et bien non, tu avais été l'un de ceux qui avait prôné cette sortie, quitte à faire des pieds et des mains pour obtenir toutes les autorisations nécessaires.
Et pourtant.
Et pourtant tu es là, à la station d'Ameefeld parce qu'être dans ce parc te rappelle trop de souvenirs. Des souvenirs de lui, encore, toujours. Lui, lui et encore lui. Lui qui est partout. Lui auquel tu ne peux cesser de penser. Parce que la première fois que tu as quitté Dandelion City, William, c'était pour aller au parc d'attraction d'Ameefeld, c'était pour un de vos rendez-vous secret. Personne ne nous verra, on sera bien ! Puis allez, j'adore les attractions ! Il t'avait eu à l'usure. T'aimais pas forcément ça, toi, les parcs d'attractions, c'était pas ton truc les ascenseurs qui tombaient dans le vide, les virages à 90° dans un wagon, les tirs à la carabine et tout le reste. Et pourtant tu y étais allé, pour lui, et ça avait été l'une des meilleures journées de ta vie.
Dommage qu'elle soit si proche de la pire journée que tu aies eu à vivre ensuite. Non, en fait, elle venait après le jour où tu avais failli te faire tuer par un monstre. Peut être pas. Elles étaient à égalité. Ouais, sur le même piédestal même. Journées de merde.
Un café frappé dans la main, une paille dans la bouche, tu vagabondes dans la gare au climat frais mais pas si froid que ça. Tu avais toute la journée à tuer, alors autant prendre le temps pour faire quelques boutiques, visiter un peu la ville et faire ce que tous les touristes faisaient : tuer le temps et regarder à droite à gauche.
Tu regardes tellement à droite et à gauche, William, que tu ne regardes pas où tu marches et tu bouscules une personne. Tes paupières papillonnent et tu t'excuses en retirant la paille de ta bouche :
– Pardon ! Excusez moi je ne vous avez pas... oh. Siskah !
Siskah Vay, membre du conseil des élèves, une des meilleures élèves de sa promotion et tu l'aurais presque vue comme une rivale si vous aviez été dans la même année. Ce que vous n'êtes pas et bien heureusement. Mais tes notes étaient plus élevées que les siennes d'un certain côté, l'année dernière. Tu t'égares puis ce n'est pas très important.
– Qu'est-ce que tu fais ici ?
Ta voix est douce, calme, posée. Comme toi en fait. Tu dois lever la tête pour lui parler et ton égo d'homme en prend un coup à chaque fois, mais ce n'est pas si grave que ça.
Qu'est-ce que tu fais ici ? Elle pourrait te poser la même question, tiens. Surtout vu l'engouement que tu avais mis pour cette sortie, c'était même elle qui devait te poser la question.
Dernière édition par William R. Luxus le 06.07.15 21:37, édité 1 fois
Frightened by the bite though its no harsher than the bark Middle of adventure, such a perfect place to start
Toi qui condamnait le bruit et l'agitation, tu étais servie. Tu en venais presque à regretter d'avoir organisé l'évènement, tant ton mal de tête était conséquent. Tu avais passé la journée à te masser les tempes, espérant que cela chasse la douleur, et à avoir l'amabilité d'une porte de prison. Chacune des attractions du parc te rappelaient ta vie d'avant, celle où ton frère vivait encore, et où ton père n'était pas l'esclave de ses addictions. Tu détestais cela, ce sentiment de nostalgie qui te saisissait, qui te moquait.
En te rendant sur les quais d'Ameefeld, tu avais obtenu le calme, mais pas la tranquillité d'esprit. Tu te revoyais encore, des années en arrière, suppliant ton frère de ne pas partir à Dandelion. Cela te faisait t'interroger : Si tu t'étais montrée plus persuasive, si tu t'étais mise à pleurer - ton frère ne pouvait pas résister à tes larmes -, tu te demandais si les choses seraient maintenant différentes. Plus joyeuses.
Puis tu avais fini par te dire que tu n'en aurais jamais la réponse, et que se morfondre sur le passé n'avancerait à rien. Tu te saisis de tes affaires et quitta le silence du quai pour les lumières de la gare, histoire de te changer un peu les idées.
Tu n'appréciais pas vraiment la solitude, et tu commenças bien vite à t'ennuyer, à regarder seule les vitrines des magasins. Tu espérais presque qu'Aaron ou Athéna sorte d'un magasin. Ou Arthur Aceline.
Tu secouas la tête à cette pensée. L'idée n'était pas si saugrenue : Il avait cette manie d'apparaître n'importe quand, et surtout, n'importe où. Tu regardas aux alentours mais n'aperçut pas sa tête d'abruti, alors tu lâchas un soupir. Tu ne te sentais pas la capacité de lui faire face. Pas maintenant. Pas dans une semaine. Pas dans un mois. Quelle idée de t'embrasser, aussi !
Alors tu repris ta route.
Au bout de quelques instants, à contempler les vitrines colorées et lumineuses, tu finis par céder à la société de consommation. Tu te dis devant un magasin de jouet que cette peluche lapine ressemblait trait pour trait à Sale Fils De Pute qui t'attendait à la maison, et l'acheta. Parce que tu commençais à manquer de mascara, tu en achetas aussi. Tu tombas également sur un épais bracelet qui serait parfait pour masquer les traces de scarification, à ton poignet droit : Tu mettrais maintenant la chaîne d'Arthur Aceline autour de ton cou.
Tu manquas de faire tomber tous tes achats au sol quand on te bouscula, et ton air de porte de prison revint instantanément sur ta figure. Alors que tu t'apprêtais à râler sur l'inconnu, tu baissas les yeux, et vu qu'il n'en était pas un.
« Bonjour, William. »
Tu saluas l’albinos d'un signe de tête polie, malgré ta surprise de le voir ici. Peut être ne supportait-il pas l'agitation, lui aussi ? Ce ne serait pas si étonnant : Le garçon était d'un naturel calme et posé, que tu appréciais. Tu avais l'impression de n'avoir que des piles électriques, dans ton entourage, alors un peu de normalité était plaisant.
« Je te retourne la question. Je te pensais avec les autres, étant donné ton intérêt pour cette sortie. Le bruit t’agace, toi aussi ? »
Dernière édition par Siskah Vay le 03.07.15 23:02, édité 1 fois
– Qu'est-ce que tu fais ici ? – Je te retourne la question. Je te pensais avec les autres, étant donné ton intérêt pour cette sortie. Le bruit t’agace, toi aussi ?
Tu savais pertinemment qu'elle allait te retourner la question, tu le savais, c'était logique, ça coulait de source parce que si tu avais été à sa place, tu l'aurais fais également. Tu laisses échapper un rire et une main gênée vient se frotter contre ta nuque.
– Longue histoire.
Pas vraiment, mais en même temps si. Tu n'avais pas vraiment envie d'expliquer cette nostalgie qui te prenait aux tripes, ce besoin incessant de te retourner pour chercher le visage de Nikolaï derrière toi, ces moments de gêne quand tu l'avais appelé plusieurs fois dans la journée, dans ce parc, sans même t'en rendre compte, comme si vous étiez toujours ensemble, comme s'il était avec toi, comme s'il ne t'avait jamais quitté. Mais il n'était pas là. Il n'était pas là et il ne serait sûrement pas là pendant un très long moment. Tu n'avais plus de nouvelles de lui depuis bientôt trois ans, il n'allait pas réapparaître comme un lapin dans un chapeau de magicien.
Tu t'égares.
Tu t'égares souvent quand tu penses à Nikolaï.
Tu te racles la gorge, persuadé qu'elle a vu que tu te perdais dans tes pensées un peu moroses et tu reprends d'un ton plus enjoué, l'observant avec ses paquets :
– Tu as besoin d'aide avec tout ça ?
Tout ça signifie ses achats. Après tout, il n'y en a pas tant que ça, mais ça se fait toujours de proposer son aide. Tu n'allais pas la laisser porter toute seule si elle avait besoin d'aide.
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À sa réponse, tes sourcils se froncent. Tu l'observes et comprends à son rire gêné, à cette façon de se frotter la nuque, qu'il est mal à l'aise. Tu le savais, parce qu'Arthur avait aussi cette habitude, et tu avais appris à lire depuis longtemps dans chacun de ses gestes.
« Longue histoire. »
Tu esquisses un sourire. C'était là ton type favori d'histoire, celle qu'on ne souhaitait pas partager. Tu hésitas : Devais-tu lui dire que tu avais tout ton temps ? Non. S'il ne souhaitait pas en parler, c'était là son choix. Tu éloignas une mèche de cheveux de ton visage et posa tes yeux dans ceux de William, curieuse.
Il semblait être perdue dans ses pensées. Ton sourire s'agrandit puisque tu étais celle, d'habitude, qui l'était. Tu frôlas son épaule de ta main, hésitant un peu sur l'attitude à adopter avec lui. Quand il se racle la gorge pour te signaler que oui, il t'était attentif, tu manques de sursauter.
Tu vois son regard descendre sur tes paquets et t'attends déjà à sa question : William était un garçon sympathique, fiable et serviable. Évidemment qu'il allait te proposer de porter tes achats.
Tu hochas la tête, et lui confia la peluche de SFDP. Cela lui donnait un air adorable, qui t'obligea à rire dans ta barbe. Puisque William avait cette faiblesse naturelle, dans son physique, tu t'amusais toujours à le taquiner.
« Tu as fière allure, comme ça. »
Tu replaças pour la seconde fois une mèche derrière ton oreille, cherchant à briser le silence qui commençait à s'installer entre vous. William était une sorte de connaissance, tu supposais. Tu l'appréciais sincèrement, mais ne le côtoyais pas assez pour le considérer comme un ami.
Elle te met une peluche dans les mains et te voilà avec un air sûrement tout mignon sur la tête. Tu avais une tête de gosse mignon et souvent, on était loin de te donner les dix-neuf ans que tu portes fièrement. Des fois même, on te lâchait un pousse toi gamin qui te faisait froncer les sourcils. Quelques mots et une voix un peu plus grave qu'à la normale plus tard, et on s'excusait de t'avoir pris pour un gosse de seize ans.
– Tu as fière allure, comme ça.
Tu lui tires la langue comme seule répartie et si Siskah Vay était une grand-mère gâteuse, elle t'aurait pincé les joues en gagatisant. Heureusement pour toi, Siskah Vay était loin d'être une grand-mère gâteuse.
Elle te propose un verre et tu la regardes, tout sourire. Tu avais quasi fini ton café frappé, alors un autre ne te ferait pas de mal : tu carburais au café. C'était ta drogue, vraiment. Dix-neuf ans et déjà addict au café, c'était pas forcément la meilleure des choses du monde. Même au temps où tu étais avec Nikolaï, il te disait de lever le pied. Tu l'avais jamais fais et tu ne comptais pas commencer aujourd'hui.
– Avec plaisir !
Tu commences à avancer d'un pas sûr avant de te stopper, la peluche dans les mains, observant la gare autour de toi.
– Par contre je ne connais pas du tout... mais je crois que j'ai vu un bar dans cette direction là !
Et tu lui montres le fond de la gare, vers la direction opposée vers laquelle tu allais.
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Tu éclates de rire quand il te tire la langue, appuyant encore ce côté enfantin que tu lui trouvais. Sa taille, comparée à la tienne, n'aidait pas non plus. Tu avais l'impression d'être sa grande sœur, étant donné votre proximité nouvellement trouvée.
Un sourire apparait sur son visage à ta proposition et il t'annonce d'une voix plus qu'enjouée :
« Avec plaisir ! »
Tu l'observes se lancer dans une marche joyeuse, puis s'arrêter brutalement. Tu devines qu'il n'a aucune idée d'où il se rend et place une main désespérée sur ton pauvre visage fatigué. Avec cette peluche dans les bras, il avait tellement l'air d'un touriste que tu étais forcée de lâcher un sourire. Il te montre ensuite du doigt un endroit loin de votre position actuelle, qu'il te présente comme étant un bar qu'il a aperçu plus tôt.
Tu acquises et ouvre la marche, tout en surveillant William : Tu avais le sentiment que si tu le quittais des yeux, même durant quelques secondes, il se perdrait, et tu le retrouverais 10 ans plus tard, avec une large barbe blanche, en plein milieu du désert. Bon, tu exagérais un peu, mais qu'il s'égare sans ta supervision était dans le fond très probable.
Tu passas devant tous un paquet de boutique, et te força à ne pas dévier de ton chemin pour recommencer tes achats. Une fois devant le "bar" dont parlait ton compagnon, dont tu pouvais maintenant lire l'enseigne, tu lui dis :
« C'est un restaurant, ça, William. Je suis déjà venue ici avec ma famille. »
La nouvelle ne t'empêcha pas de passer la porte du restaurant, non sans jeter un dernier coup d’œil derrière toi, pour vérifier que le garçon te suivait bien. Tu t'assis sur cette table, où ton frère, ton père et toi avaient tant de fois dîné, par la passé. Tu fuyais la nostalgie de la fête forraine pour finalement chercher celle d'un restaurant... Et tu te prétendais logique, après ça ?
Tu regardas les boissons, et te dis qu'il était hors de question pour toi de prendre de l'alcool, après ce qu'il s'était passé à l'Odyssée. Tu optas donc pour un chocolat chaud, ce que tu annonças au serveur venu prendre votre commande, et lanças un regard inquisiteur au garçon :
Vous avancez un moment avant d'arriver devant le bar/restaurant vu plus tôt. Oui, bon, plus restaurant que bar, mais qu'importe, vous n'alliez pas vous bourrer la gueule de toutes façons, ce n'était pas le but. Puis tu ne buvais que rarement, voire jamais, en fait. Tu n'avais jamais été une seule fois bourré dans ta vie, et ce n'était pas comme si tu voulais l'être. Vous vous installez et sa voix te fait relever la tête.
– Prends ce que tu veux. Je paierais pour toi.
Tu laisses échapper un rire joyeux et tu balances ses quelques mots d'un geste de la main.
– C'est moi qui offre. Non seulement je suis plus vieux, mais je suis le mec. Donc, j'offre.
T'étais un mec totalement gay, certes, mais tu savais être un gentleman ! Fallait pas exagérer quand même. Le serveur vient vous voir presque immédiatement et tu prends un café pour toi, et tu la laisses choisir ce qu'elle veut. Il repart et tu t'appuies sur le dossier de ta chaise plutôt confortable.
– Donc tu habitais ici ?
Tu utilises le passé car tous les élèves habitent à Dandelion durant leur scolarité. C'est obligatoire. Tu avais cru comprendre qu'elle habitait ici puisqu'elle venait avec sa famille. A vrai dire, tu étais plutôt curieux et beaucoup de questions te brûlaient les lèvres, mais tu t'empêcherais de les poser par respect et politesse. Même si tu avais énormément envie de lui demander ce qu'une fille comme elle foutait à traîner avec un mec comme Aceline.
Sérieusement quoi. Aceline. Elle aurait pu trouver mieux.
A vrai dire tu es plutôt content d'avoir croisé Siskah. Vous n'aviez pas vraiment le temps de parler pendant les réunions du conseil des élèves, le travail étant réparti la plupart du temps, vous travailliez rarement en équipe, alors maintenant que tu avais l'occasion de faire connaissance, tu n'allais pas rater ta chance !
Frightened by the bite though its no harsher than the bark Middle of adventure, such a perfect place to start
Quand il t'annonce fièrement qu'il compte te payer ta boisson, tu soupires. Bien entendu qu'il voulait le faire : William était trop bienveillant pour accepter la gentillesse des autres. Maintenant qu'il s'était mis cette idée dans la tête, difficile pour toi de le faire changer d'avis sur la question.
« Donc tu habitais ici ? »
Tu lèves les yeux, auparavant posés sur le menu du restaurant. Tu n'étais absolument pas en train de te demander si ce le chef avait rajouté des spaghettis bolognaise à son menu, depuis ta dernière visite, maintenant que tu n'avais plus à craindre pour ton porte-monnaie. Pas du tout ton genre.
Tu t'appuyas sur la table qui vous séparait, William et toi, et lui dit avec une voix emprunte d'une amertume discrète :
« Oui. »
Et le sujet était clos. D'abord parce que tu n'avais pas tellement envie d'en parler, et ensuite parce que tu ne savais pas vraiment quoi ajouter à ce sujet. Tu pouvais lui préciser que tu vivais avec ton frère et ton père, il y a longtemps, et il comprendrait à force de te questionner à ce sujet qu'il n'y avait plus que ton père, maintenant. Et un silence gênant vous séparerait de nouveau.
Tu ne savais pas pour lui, mais tes conversations, tu les préférais légères et sympathiques.
« Et toi ? » t'empressas-tu de lui dire, pour changer de sujet. « C'est comment, de grandir à Dandelion City ? »
Dernière édition par Siskah Vay le 04.07.15 17:43, édité 1 fois
Un seul mot et tu sais déjà que c'est largement suffisant pour ce sujet de conversation. Ne pas parler du passé et de la ville d'origine donc. Tu mets ça sur un post-it dans un coin de ta tête, à ne surtout pas oublier lorsque tu parlais avec Siskah. Elle ne te laisse pas le temps de changer de sujet qu'elle reprend le contrôle de la conversation.
– Et toi ? C'est comment, de grandir à Dandelion City ? te demande-t-elle rapidement. – Comme grandir dans n'importe quelle ville je suppose, pas bien différent des autres quoi.
Ta vie était banale. Elle l'avait toujours été et le sera sûrement toujours. Le seul moment où elle ne l'avait pas été, c'est lorsque Nikolaï était rentré dans ta vie et tu t'égares encore. Arrête. Arrête de penser à lui. C'est insupportable. Tu trouves ça insupportable, ça t'énerve ça t'énerve, tu ne cesses de penser à lui et ton coeur tambourine à la simple pensée de vos souvenirs.
Change de sujet. Change de sujet.
Le serveur vient vous apporter vos commandes et tu le règles immédiatement, de façon à ce que Siskah n'aille pas payer en cachette.
– J'ai cru comprendre qu'il y avait quelque chose entre Aceline et toi ? lâches-tu, comme ça, en portant ta tasse de café à tes lèvres. Y a quand même vachement mieux comme parti, tu sais ?
Tu lui souris, non pas pour la mettre mal à l'aise, mais pour la détendre, pour ne pas qu'elle pense que tu la juges. Tu veux juste détendre l'atmosphère et parler d'autre chose que de la banalité de ta vie.
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Il ne relève pas cette histoire de famille, cette histoire de foyer qui n'est plus. Tu lui en est reconnaissante, d'avoir bien plus de tact et de délicatesse que toi. Tu lui rends la pareille en ne cherchant pas à en savoir plus sur sa vie à Dandelion City, dont il ne semble pas non plus passionné.
Tu te redresses quand le serveur arrive et distribue vos boissons. Un sourire discret se plaçe sur tes lèvres quand William s'empresse de payer, t'empêchant de le faire à sa place. En grande radine que tu es, cela ne te gênait pas tant que cela, mais tout de même, pour le principe...
Tu te saisis de ton chocolat chaud, que tu entamas lentement. Tu te brûlas d'abord la lèvre puis souffla quelques secondes sur ta boisson, et t'y remis doucement, profitant de la chaleur qu'elle t'apportait. L'hiver d'Ameefeld était passé - et son froid terrible avec -, mais tu restais une frileuse décidée. Au moins, tu n'avais plus à porter ton écharpe.
Et c'était une chance, parce qu'autrement, tu l'aurais taché avec ton chocolat chaud, tellement la remarque de William venait de te faire manquer la crise cardiaque, et presque renverser ton verre. Tu le fixais maintenant les yeux écarquillés, et la peau aussi rouge que le bol que tu tenais entre tes mains.
Sa remarque amenait quelques interrogations dans ton esprit, comme par exemple "pourquoi tout le monde était au courant ?", "pourquoi tout le monde était au courant", mais aussi "pourquoi tout le monde était au courant ?".
Non, vraiment ? Pourquoi tout le monde était au courant ?
Et son sourire n'arrangeait rien à la situation, ou à ton tein qui virait au fluo. Tu jouas nerveusement avec tes pouces pendant un moment, en fixant la table, puis posas tes yeux dans ceux de William, le visage emprunt de doutes. Était-ce une bonne idée, de te confier à lui comme ça ?
« Nous ne sommes pas ensemble. » Tu repris tes œillades vers la table qui vous séparait, et dit d'une voix presque éteinte : « Il m'a embrassé, c'est tout. »
C'est tout ? Tu soupiras, replaçant la même mèche rebelle derrière ton oreille, te collant au dos de ta chaise. Tu relevas difficilement les yeux vers William puis finis par t'expliquer :
« C'est à lui que tu devrais dire cela. Je veux dire, tu m'as vu ? » Tu te montras de l'index, pour appuyer tes mots. « Il mérite mieux qu'un coup d'un soir. »
Ses joues rouges et ses yeux fuyants te font rire un instant. Mais un instant court. Tu n'aurais peut être pas du aborder ce sujet que tu pensais d'une banalité infini. Tu ne connaissais pas Siskah mais tu ne pensais pas qu'elle aurait pu s'attacher à un mec comme Arthur Aceline, plus jeune qu'elle et surtout qui portait une tête à claque sans pareil. Même toi, t'avais failli lui en foutre une un jour, juste parce qu'il passait dans le même couloir que toi. Ca avait failli être plus fort que toi. Bon, le fait que tu venais de rompre avec Nikolaï avait sûrement dû jouer un rôle là-dedans, mais bon.
Le ton de sa voix te fait perdre ton sourire instantanément. Bon. Ce sujet non plus n'était pas forcément à aborder, mais maintenant que tu étais lancé. Tu ferais tout pour changer de sujet et la mettre à l'aise. Tout compte fait, tu n'étais pas vraiment très doué pour les discussions aux sujets badins.
Siskah Vay du conseil des élèves et Arthur Aceline, bah tu sais pas quoi, ils se sont embrassés ! Dans la salle de musique !
Ca avait fait un peu le tour. Sûrement un première ou deuxième année qui n'avait pas pu tenir sa langue et qui l'avait raconté au premier venu, et voilà où ça en était. Finalement, tu avais une Siskah Vay du conseil des élèves un peu morose - parce qu'elle l'était, cette histoire l'a touché plus qu'elle voulait bien le faire croire, à ton avis - et qui ne semblait pas très encline à continuer la conversation.
Détend l'atmosphère. Tu es plutôt doué pour ça, d'habitude.
– Mh, je pense que c'est toi qui mérite mieux qu'un coup d'un soir.
Une nouvelle gorgée de café et tu reposes ta tasse déjà vide. Peut être que tu en commanderas un autre, tiens.
– Siskah, j'm'en fous un peu de ça, pour te dire la vérité, j'veux dire, que ce soit Aceline. Tu fais bien ce que tu veux hein ! C'est pas moi qui vais te juger - tu n'as même aucun droit de la juger - c'est juste qu'Aceline est pas forcément bien vu. Si t'es bien avec, c'est ce qui compte. Mais t'as pas l'air bien heureuse de ce qu'il s'est passé.
Tu passes une main sur ta nuque, gratte la cicatrice qui passe derrière ton cou et tu te racles la gorge :
– On peut changer de sujet, aussi, et faire comme si j'avais rien entendu !
Tu lui souris, pour la rassurer. Tu lèves juste ta main et lui fais un "v" victorieux de ton majeur et ton index. T'as vraiment un comportement de gamin, des fois.
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Tu lisais dans son attitude qu'il regrettait d'avoir abordé le sujet d'Arthur Aceline. Et tu ne souhaitais pas le mettre mal à l'aise, alors tu te hâtas d'en terminer, avec cette réaction de petite fille. Tu avais une confiance certaine en William, bâtie sur de longues réunions entre membres du conseil des élèves. Devoir lui parler de ta vie romantique, si on pouvait appeler cela comme ça, n'était pas si dramatique, en soi.
« Mh, je pense que c'est toi qui mérite mieux qu'un coup d'un soir. »
Tu ris quand il but une nouvelle gorgée de café ; Il ne lui manquait que les lunettes carrées et il ressemblerait au parfait psychologue. Ou à ta mère. Ah, William et son besoin de prendre soin des autres... Tu avais toi même une urgence similaire, mais tu n'attendais pas que les autres soient à l'aise pour le faire.
Tu lâchas un petit sourire à sa remarque, et bu à ton tour une gorgée de ta boisson. William s'inquiétait donc pour toi, et ta réputation. Sincèrement. Ce genre de choses, c'était nouveau pour toi. Tu en ressentais presque l'envie de le remercier.
Ton sourire s'agrandit quand il vit un "v" avec ses doigts, pour détendre l'atmosphère. Tu en venais parfois à oublier qu'il était plus vieux que toi, quand il se mettait à agir de cette façon. Tu répondis à son geste par un signe similaire, levant ton pouce dans sa direction. Les gens autour de vous devaient vraiment se demander ce qu'ils vous arrivaient.
« Et toi, tes amours ? »
Parce qu'en le regardant, tu te disais que les gens ne pouvaient que tomber pour lui.
Elle lève le pouce et tu souris. Bon, c'est déjà ça. Atmosphère détendue, check. C'était bien mieux que d'avoir un malaise un peu bizarre où on ne savait pas trop si c'était gênant ou juste très dérangeant. Tu trifouilles le papier de ton sucre alors que sa question arrive à tes oreilles.
Tu rougis.
Légèrement, mais tes joues se colorent de rose pâle. Les amours. Tu as envie de rire jaune quand même un peu. Parce que quand on te pose cette question, tu penses tout de suite à Nikolaï. Et tu ne t'étais jamais confié à personne sur cette histoire, excepté ton frère. Frère qui ne savait pas qu'il était âgé de cinq ans de plus que toi, sinon, il serait aller lui faire la fête direct. Et pas forcément dans le bon sens du terme.
Alors tu te contentes de secouer légèrement la tête de gauche à droite.
– Rien, le calme plat !
Et c'était peu dire, ça. Tu n'avais même aucune nouvelle de Nikolaï et jusqu'à maintenant, tu t'étais interdit de fouiller dans les papiers du conseil des élèves pour voir ce qu'il était devenu : Dandelion avait un dossier sur chacun de ses élèves. Il y en avait forcément un pour Nikolaï.
– Puis je préfère me concentrer sur les études, c'est la dernière ligne droite pour moi, c'est maintenant qu'il faut que je me fasse un dossier en béton.
Oui. Trois ans seulement pour créer le parfait dossier. Il fallait absolument qu'il soit parfait, de façon à ce que tu puisses quitter Dandelion City définitivement, et partir voyager à l'extérieur des villes.
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Un air malicieux prit place sur ton visage quand il se met à rougir. Le fatidique sujet des amours semblait le gêner, lui aussi. Tu t'attendais presque à ce que d'un instant à l'autre, il te dise que les amours ? Il ne comptait plus ses (très nombreuses) conquêtes. Ça te ferait bien rire, tiens, un William aussi tombeur qu'Eslie Sarah Votes, qui enchaînerait les amants grâce à son air adorable et sa gentillesse naturelle.
Bon, tu partais un peu loin, là.
Puis le malice de ton visage disparut pour laisser place à une moue boudeuse. Alors il n'y avait personne ? Pas d'histoires croustillantes sur un amour impossible entre... Euh... Des élèves d'une division différente, tu supposais ? Mouais. Et par mouais, tu voulais dire mouuuuuuuais.
Mais la raison qu'il invoqua te convaincu. Les études étaient forcément importantes pour William, étant donné ses notes scolaire. Tu respectais beaucoup le personnage pour ces dernières, d'ailleurs. Il travaillait dur – tu le savais parce que tu le croisais souvent à la bibliothèque – et tu admirais l'engagement et l'effort chez quelqu'un.
Tout cela te rappelait que tu devais t'y remettre, toi aussi. Tes notes avaient récemment baissé, et cela un peu malgré toi.
Tu blâmais Athéna et ses mots tranchants, auxquels tu n'avais eu cesse de penser durant les dernières semaines.
Tu blâmais Arthur et ses bêtises amoureuses, qui te déconcentraient de tes cahiers.
C'est pour cela que tu préférais les coups d'un soir, qui ne durait que cela : Un soir. Tu avais ensuite toute la journée pour exercer ta magie et bricoler des montres, sans avoir un amoureux transi dans les pattes, ou voir sans cesse le même visage dans ta tête.
Mais ta vision des relations romantiques avait un peu changé, dernièrement.
Tu préférais ne pas y penser.
« Tu comptes faire quoi après... Tu sais ? Tout ça. »
Tu n'en avais toi même aucune idée. Tu songeais à devenir CME, suivant ainsi l'ambition de la plupart de tes amis, et de ta famille. Un CME brillant, comme ton frère, ton père, ta mère, et leurs parents avant eux. Mais ce choix était tellement simple à faire qu'il ne te plaisait pas. C'était la réponse « par défaut ». La réponse de celui qui ne sait pas vraiment quoi faire ensuite. Comme toi.
Elle ne semble pas te croire mais ta dernière réplique à le don de la convaincre à 100%. A vrai dire, c'était la vérité. C'était le calme plat et il fallait absolument que tu te concentres sur les études.
Tout ça.
Tout ça. Nikolaï, l'académie, les amis, les révisions, les devoirs, les entraînements à en vomir le soir, Nikolaï, les disputes incessantes avec tes parents, ton frère, tes nuits passées à réviser, Nikolaï. Nikolaï. Nikolaï. Toujours Nikolaï.
A vrai dire, le mieux pour toi ce serait de devenir CME : une liberté de mouvement largement suffisante à celle que tu voulais obtenir, un laissé passer dans toutes les villes, une voix plus forte que celle du gouvernement. Le seul défaut était que tu pouvais être appelé à n'importe quelle heure du jour et de la nuit si quelqu'un avait besoin de toi.
Ton deuxième choix, si le plan A ne marchait pas - ce que tu doutais fortement vu tes capacités mais tu préférais ne pas être trop sûr de toi - était de partir tout simplement. En tant que citoyen. Interdiction formelle normalement mais tu pouvais toujours quitter la ville facilement, au final.
Ton troisième et dernier choix était de partir à la recherche de Nikolaï pour lui dire le fond de ta pensée. Trois ans en arrière, tu avais seulement subi votre séparation, sans rien lui dire, sans même hausser la voix sous peur qu'on vous entende mais votre relation était censé rester secrète. Alors partir à la recherche de Nikolaï pour mettre les points sur les I, le barre sur les T et les queues dans le Q, bah c'était quand même une idée qui te tournait dans la tête depuis quelques temps déjà.
Nikolaï était bien trop dans ta tête ces temps-ci, à ton avis.
– CME, je pense, lui réponds-tu enfin après un temps de réflexion. C'est le mieux. Une liberté quasi totale, et mon but c'est de voyager à l'extérieur des villes, à vrai dire, je m'en fous de combattre les monstres, je veux juste visiter le monde.
Tu lui souris doucement et trifouilles de nouveau le papier de ton sucre qui commence sacrément à être froissé, maintenant.
Frightened by the bite though its no harsher than the bark Middle of adventure, such a perfect place to start
Tu trouves William intéressant. Il n'est pas comme les autres élèves de Dandelion qui ne se préoccupe que de taper du monstre, pensant qu'il s'agit là de leur devoir. Tu te reconnais en lui, à la différence qu'il se trouve être plus doux que ta propre personne.
Je veux juste visiter le monde. C'était là un noble dessein. Voilà que tu te remettais à imaginer William, cette fois avec un chapeau beige et une corde à la ceinture, dans une ancienne caverne pleines de mystères.
« Tu n'as jamais vu autre chose que Dandelion City ? »
Tu étais toi même dans un cas similaire. Tu te souvenais encore de ta mission dans le désert : Tu n'avais jamais vu autant de sable en un seul endroit. Ce que tu pensais d'abord être de la neige jaune s'était en fait avérée être une toute autre chose. Tu en venais à te demander si William ressentait la même chose au sujet d'Ameefeld et ses paysages neigeux. Comme tu y avais vécu toute ta vie, tu étais déjà habitué à la beauté de l'endroit, mais ça devait être diffèrent pour lui.
« Tu devrais profiter du prochain weekend pour voyager à Ys, alors. »
Tu en oubliais de répondre à sa question, tandis que tu le fixais avec ton regard sévère habituel et tes bras croisés. Tu n'étais jamais partie à Ys mais on t'avait longuement parlé des grandes chaleurs de cette ville. Pour la grande frileuse que tu étais, cela était idéal. Peut être que tu t'y rendrais un jour, en touriste.
Tu n'as jamais vu autre chose que Dandelion City ? Sa question te prend aux tripes. Tu ne vas pas lui mentir, tu détestes ça. Tu détestes mentir, puis tu ne sais pas mentir. C'est contre ta nature, le mensonge. Tu avais caché ta relation avec Nikolaï parce que c'était obligatoire, parce que tu le devais, pour sa réputation, pour la tienne, pour ne pas être regardé de travers à chaque pas dans les couloirs, pour ne pas avoir des menaces dans vos casiers et toutes ces choses horribles qui arrivaient bien trop souvent.
Mais les secrets, William, c'est comme la merde : ça remonte toujours à la surface. Tu sais que ça se saura, que votre relation éclatera un jour, que quelqu'un sera au courant, que ça fera vite le tour. Tu le sais, t'en es persuadé même.
Son regard sévère et sa proposition pour visiter Ys te fait légèrement rire. On dirait presque ta mère, comme ça. Tu abandonnes le papier de ton sucre plus que froissé et tu mets les mains dans tes poches, t'appuyant sur le dossier de ta chaise confortable.
– Pour répondre à ta question, oui, j'ai déjà quitté Dandelion City. Pour venir ici. Pour le parc d'attraction, en fait. Avec mon ex.
Et c'est bien pour ça que tu fuis le parc d'attraction comme la peste, maintenant. Ton ex. Rien que le dire est douloureux et ça doit se voir dans ton regard que tu as légèrement détourné.
– Enfin bref. Les grandes villes ne m'intéressent pas vraiment, je suis plus attiré par le calme plat des contrés qu'on ne connaît pas.
HRP:
OMG 17 REPONSES ET JE PENSE PAS QU'ON VA S'ARRETER LA. C'EST BEAU
Frightened by the bite though its no harsher than the bark Middle of adventure, such a perfect place to start
William finit par arrêter de jouer avec l'emballage de son sucre. Cela ne t'agaçait pas particulièrement, mais tu devais avouer qu'à la longue, les « scccrrrh » récurrent qui parvenaient à tes oreilles brisaient un peu l'ambiance qui s'était tissée autour de vous deux.
Tu lèves un sourcil quand il te parle de son ex – Tu savais bien qu'il y avait quelqu'un, après tout -. Tu t'appuyas de nouveau sur la table du restaurant, détaillant William. Tu te doutais que personne n'aimait parler de leurs anciennes relations amoureuses mais son regard était tout particulièrement mélancolique. Une rupture difficile, peut être ?
Il s'agissait donc de sa « longue histoire » de plus tôt ? De mauvais souvenirs qui engourdissent l'esprit ? Ou plutôt de bons, qui rappellent que le présent est misérable.
Tu posas ton regard sur la montre noire, à ton poignet. Tu te devais de surveiller l'heure, autrement, on commencerait à se poser des questions sur ton absence au parc d'attraction. Et celle de William, également. Vous ne deviez pour rien au monde rater le retour à l'académie, vous qui étiez du conseil des élèves, vous qui vous deviez de donner l'exemple.
« Je soutiens mon idée : Pars en vacance. Que ce soit à Ys ou dans la vallée enchantée, ça n'a pas d'importance. »
Enfin si, quand même un peu. Jusqu'aux dernières nouvelles, Ys n'était pas peuplée de monstres, contrairement aux endroits non colonisés de votre vaste monde. Avec quelques amis, un CME, et des armes, les choses se passeraient probablement pour le mieux.
Probablement.
« Mais pour le moment, lui dis-tu en décochant un nouveau regard au niveau de ton poignet, tu vas devoir te contenter du parc d'attraction. On va finir par être en retard. »
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