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 La Nuit des Longs Couteaux. {Fe Nea}.

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Alexandre E. Leroy
.
Alexandre E. Leroy
CME


Messages : 12
Âge du personnage : Vingt-quatre ans.
Groupe : Chasseur de Monstres d'Élite.
Eléments : Ténèbres & Eau.

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MessageSujet: La Nuit des Longs Couteaux. {Fe Nea}.    La Nuit des Longs Couteaux. {Fe Nea}.  Empty15.05.15 15:48

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La Nuit des Longs Couteaux.
{Fe Nea}.





« Ma chère Nea, je pense qu’il est temps pour toi de franchir un cap supplémentaire dans ce qu’est vraiment le danger sur cette terre. Je sais que tu es en vacances pour un assez long week-end. Ah, les week-ends de trois jours, qu’est-ce que cela peut me manquer. Si cela te tente, je t’invite à me rejoindre pour la conclusion d’une enquête sur laquelle je planche depuis un mois maintenant. Je tiens à te dire que c’est particulièrement dangereux, et je ne proposerais pas ça à n’importe qui. De l’avis de beaucoup, je serais un inconscient et un kamikaze. Mais je te connais tout comme tu connais ; tant qu’on reste discret, pourquoi s’inquiéter ?

Si tu es d’accord, rejoins-moi à la gare de Dandelion ce soir à 18h. Ne prends pas un sac trop encombrant. Nous partons pour Ameefeld.

Amicalement,
Alexandre E. Leroy.

PS : Il fait un peu froid, couvre-toi bien.
»

À chaque jour, son mort. Et s’il n’était pas étonnant de voir des morts dans ce monde, ça l’était plus d’en trouver un, voire deux, au même endroit chaque jour depuis deux mois maintenant, sans que personne ne sache pourquoi. Il y avait quelque chose d’étrange, sur les terres de la jeunesse à Alexandre. Un parfum de mort s’était répandu, et le Chasseur qu’il était s’était immédiatement emparé de l’affaire sur la demande de l’Académie. Il y planchait maintenant depuis un mois, et l’équation se révélait particulièrement ardue à résoudre. En premier lieu, ce Monstre n’agissait que la nuit. Jamais en journée. Les corps se retrouvaient toujours aux mêmes endroits ; aux portes de la vie, comme broyés par une force diabolique. Dans un premier temps, l’idée d’un revenant avait germé dans l’esprit d’Alexandre, mais il lui apparaissait soudain clairement que ce ne pouvait être l’œuvre d’un démon si difforme, si méthodique, doté d’un instinct et d’un flair supérieur à la moyenne.

L’Académie ne pouvait pas envoyer des étudiants contre une telle bête. Entre les morts et les disparus, comment pouvait-on les attribuer à tel ou tel monstruosité ? Il demeurait évident que la population était en danger. Son devoir apparaissait dès lors clairement : éradiquer cette chose en totalité, n’en laisser aucune trace, pour venger ceux qui ont donné leur sang, ces innocents dont le sang a coulé pour la nourriture des êtres les plus abjects de cette planète.
Ainsi, le C.M.E arborait un sourire satisfait sur son visage. Tout était bouclé dès à présent. Au moment où il tapait les lignes de son rapport, il considérait déjà l’affaire comme close. Une petite grotte des glaciers périlleux des contrées proches d’Ameefeld avait attiré son attention, pour ses températures irrégulières et ses bruits étranges. Il ne s’agissait pas vraiment de glaces, parce que la glace, elle ne commence à fondre que beaucoup plus tard. Une petite étendue d’eau était effectivement apparue, distincte sur des images en plan aérien qu’il avait pu récupérer.

Un Léviathan. Non, la légende du Chien des Baskerville, dont il ne savait même pas d’où elle venait, se trouvait tout-à-fait non fondée en raison. Et il faisait face à un danger bien plus redoutable qu’à l’accoutumée ; il détestait ces monstres. Purement et simplement. Ce pourquoi, tout au long du trajet qu’il fit avec l’étudiante, il mit en place un protocole extrêmement sérieux pour éviter un dommage collatéral clairement inapproprié dans la situation présente. Il risquait gros. Pour la première fois où il emmenait une de ses amies en mission, être relevé de ses fonctions était un risque qu’il ne négligeait pas. Mais il avait confiance en elle autant qu’en lui. Toute dérive demeurait improbable, parce que tous les deux, ils savaient comment faire. Ils raisonnaient de la même façon.

D’ailleurs, pour la remercier d’être venue, il l’avait invité à loger dans le Manoir de la famille Leroy. Sa mère n’y était pas présente, en déplacement avec son père dans la capitale, et pour une si grande demeure, s’il n’avait pas été gay, certains auraient pu penser qu’inviter une si jeune et jolie étudiante était un comportement déplacé. Encore fallut-il qu’il le revendique.

Alexandre savait se parer à toutes les situations. Vêtu d’un élégant costume-cravate au soir du premier jour, il attendit son alliée avec un ensemble noir, des gants en cuir, une ceinture où se trouvaient quelques armes (une épée, un pistolet silencieux anesthésiant, de quoi faire du rappel…) ainsi qu’un sac-à-dos contenant quelques fioritures, de l’eau, et une trousse de premier soins. Il restait encore un peu de neige dans le paysage, mais là où ils allaient, il ferait vraiment très froid.

« Comme je te le disais, habille-toi bien. Je viens d’ici, je suis habitué au froid, et je trouve qu’il fait plutôt chaud. Mais nous allons dans les glaciers, et on ne supporte pas tous ce genre de températures. »

Finalement, Leroy lui parlait assez froidement. Mais ce n’était pas parce qu’il la déconsidérait, mais au contraire parce qu’il la traitait comme une véritable collègue. Il lui montrait la réalité du terrain. Il devait être aux alentours de 19h. « Je te rappelle que quand nous aurons franchi les portes, nous ne pourrons pas revenir. Personne ne peut rentrer quand les portes sont fermées. Mais peut-être qu’on en aura pour la nuit, en tous cas… c’est parti. ».

Le ton était donné. Sorti de la ville, ils mirent peut-être une bonne heure à rejoindre les glaciers. Alexandre faisait très attention à ce que l’étudiante ne soit pas blessée inutilement, mais il ne prenait pas soin d’elle comme un bébé. Il était sûr qu’elle savait se défendre. Il fallait juste y croire. Rendus plus discrets grâce à son jeu d’ombres, ils évoluaient furtivement. La zone pouvait être particulièrement dangereuse. C’était à ces heures que le Monstre sortait et commettait ses infamies. Alerte, le C.M.E regardait un peu partout. Il utilisait une montre directement reliée à une espèce de radar moderne. Une technologie assez chère, mais que ses fonctions et son patrimoine pouvaient se permettre.

« Tu vois, l’avantage à ce qu’on soit tous les deux dans ce genre de milieu, et c’est précisément la raison pour laquelle je t’ai emmenée avec moi sur cette mission-là en particulier, c’est parce qu’on contrôle l’élément sur lequel on est. Je t’ai fait lire le rapport hier, c’est sûrement un Léviathan. Il n’est pas encore là… Mais à ton avis, pourquoi est-ce que je pense qu’il n’est plus si loin ? ~ »

Il prononça cela avec une décontraction un peu effrayante. Pourtant, c’était certain. Le monstre avait commencé à les traquer. Et il approchait, de plus en plus.

« Ce combat n’est pas du tout de ton niveau, théoriquement. Alors s’il y a le moindre problème, tu te mets en retrait, d’accord ? » Et il pouffa soudain de rire.
« Avoue, t’aimes quand je fais ce genre de remarques à la con digne des films pour gosses ! ».

Un rugissement.
La nuit allait être longue.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA

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