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 [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]

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Nyx H. Wither
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Nyx H. Wither


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MessageSujet: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty20.07.15 19:02






Sweet but inapprehensible kindnessWhy are you helping me ?



Ces haies interminables allaient avoir raison de moi et de ma patience, un jour. Non, vraiment. Cela faisait le quatrième jour que j'étais dessus, à les tailler pendant des heures, et je n'avais même pas fini la zone. C'était déprimant, surtout que j'avais encore l'arrosage de toutes les plantes de Dandelion à faire ensuite … J'aimerais bien un peu d'aide, mais personne ne serait disponible. Après tout, c'est un travail colossal mine de rien, et les volontaires ne seraient pas payés. S'il fallait compter sur la générosité des élèves de Dandelion envers une jardinière complètement inapte aux relations humaines, j'étais mal partie. Il faisait chaud également, ce qui compliquait la tâche. J'étais un peu habituée aux températures élevées puisque je viens de la région d'Ys, et mes habits très légers me permettaient de respirer convenablement, mais aujourd'hui, le soleil tapait vraiment fort, et j'avais oublié de prendre un chapeau ce matin. Je travaillais donc en plein soleil depuis plus de deux heures, sans pause. Je commençais à avoir mal à la tête, signe que j'allais vraiment devoir me reposer un petit peu. Je n'avais pas envie de mourir comme ça, stupidement et sans raison valable.


Ca suffit comme ça. Quelques minutes supplémentaires, et j'allais vraiment m'effondrer. Je sortis ma bouteille d'eau glacée de mon sac isotherme, et m'assis sur un banc, à l'ombre, face au terrain de basket. Il y avait des élèves qui s'amusaient en faisant un match visiblement passionné. Je les regardais en savourant l'instant fraîcheur et repos que je m'offrais gracieusement. Je mettrais sans doute une journée de plus à finir ces satanées haies, mais au moins, je ne me tuerais littéralement pas à la tâche. Quelque part, j'enviais ces élèves qui s'amusaient sur le terrain. Je savais pertinemment que jamais je ne pourrais faire de même, mon cœur est bien trop fragile pour ce genre d'activité. Je crus ressentir une pointe de déception et de tristesse au fond de moi, mais je n'en étais pas sûre. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais plus ressenti ces émotions que je ne me rappelais même plus leurs effets. Les élèves riaient, s'amusaient tout en ayant l'air de jouer sérieusement. C'était un curieux spectacle pour moi. Je sortis mon carnet et notais quelques petites observations, au cas où.


C'est alors que j'entendis un cri provenant du terrain. Mes yeux se relevèrent et se posèrent sur l'origine du bruit que je venais d'entendre. Une fille était tombée à terre, et semblait se tenir le genou. Rapidement, les autres joueuses s'étaient réunies autour d'elle, mais une seule sortait vraiment du lot. J'étais capable d'entendre ce qu'elles disaient entre elles. Si la majorité s'enquérait de l'état de la blessée, cette élève particulière donnait des directives et aidait même la malheureuse à se relever et à marcher jusqu'à un banc. Elles n'étaient pourtant pas de la même équipe, et n'avaient pas l'air particulièrement familières de ce que j'avais pu constater. C'était donc ça, la spontanéité ? Je pris des notes plus approfondies sur cette demoiselle qui m'intriguait à présent. L'infirmière arriva peu de temps après, et s'occupa de la blessée. Toutes les filles avaient repris le match, à l'exception évidente de la pauvre, mais également, et c'était tout de suite plus surprenant à mes yeux, de celle qui l'a aidée. Souci d'équilibrage ? Elle s'inquiétait vraiment pour sa partenaire de jeu ? Je ne savais pas. En tout cas, ce comportement fit me poser quelques questions, et je sentais le désir d'en apprendre davantage monter en moi. Tant pis pour les haies, je travaillerais un peu plus tôt demain … Finalement, l'élève aux cheveux noirs ne rejoignit pas ses coéquipières, mais sembla retourner dans les bâtiments principaux de Dandelion. Je rangeais mes affaires précieusement, et allais dans la même direction qu'elle. Je la suivais à une distance respectable, un peu cachée mais assez peu discrète. Après tout, il y avait beaucoup de monde dans les couloirs, et un bon nombre de regards s'étaient tournés vers moi. Des regards tantôt surpris, tantôt amusés, tantôt dégoûtés. Mais je n'y portais pas d'attention particulière, j'avais l'habitude d'être regardée de travers, comme si j'étais une bête de foire. L'important, c'était de ne pas perdre de vue cette personne. Parfois, je notais quelques informations supplémentaires, des hypothèses, ce genre de choses dans mon carnet, sans regarder où je marchais. Très mauvaise idée …


Alors qu'elle était montée en prenant les escaliers, et qu'évidemment j'étais sur ses talons, en train d'écrire, ce qui devait se produire arriva : je ratais une marche, et ma cheville craqua. Je pus à peine protéger ma tête avec mes bras pour éviter un choc violent entre mon crâne et les marches. La douleur se propagea dans ma jambe, et un cri s'échappa de ma bouche durant ma chute. Mon premier réflexe fut de chercher désespérément mon carnet, et de me traîner jusqu'à lui. Tout le monde me fixait sans rien dire, sans bouger, alors que je luttais pour attraper mon précieux bien, sans y arriver. J'allais certainement devoir me relever et me débrouiller toute seule, comme je l'ai toujours fait. Quelques rires à peine voilés se firent entendre. Moqueries, certainement … C'est ce que je pensais, en tout cas. Mais entre la théorie et la pratique, il peut y avoir beaucoup de changements. Alors que j'essayais avec peine de me relever, cette fameuse fille aux cheveux noirs était là, et m'aida. J'étais tellement surprise que pour une fois, mon visage d'habitude inexpressif et ennuyeux traduisait mon étonnement. Prise de court, je ne pus que balbutier quelques mots.


« Hééé … Mais … P-pourquoi ? »


Oui, pourquoi m'aidait-elle, alors que tous les autres se contentaient de me regarder, l'air béat et absolument pas concerné ? Je devais le noter … Mais mon carnet était toujours au sol. Je tendais le bras et tentais de me pencher, alors même que j'étais soutenue par la demoiselle. Et je m'appuyais instinctivement sur ma cheville blessée, qui avait entre temps sacrément gonflé. La douleur me fit flancher.


« M-mon carnet ... »


Avec un peu de chance, elle le ramasserait et me le rendrait. Je ne pouvais pas concevoir de me déplacer sans lui. Sans ce support, je n'avais aucune chance de comprendre les autres. Enfin, c'est ce que je croyais … Un jour peut-être, je n'en aurais plus besoin. Mais pas aujourd'hui.




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Max L.Aström
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Max L.Aström


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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty20.07.15 23:21

Sweet but inapprehensible kindness Δ Nyx.

Le soleil était au rendez-vous, frappant fortement le terrain de basket sur lequel la Sigma se trouvait actuellement. Jouer sous une telle chaleur semblait relever de l'inconscience en sachant qu'il était fort probable que l'une d'entre elles ne finisse par tomber dans les pommes. Néanmoins, la passion les prenaient au tripes et personne ne semblait pouvoir arrêter se match qui se déroulait aujourd'hui. Il y avait du mordant dans les gestes et de la passion dans chaque passe. Les rires éclataient sur le terrain au moindre panier, des tapes dans les mains également pour se féliciter entre joueuse. Il y avait là, un lot de bonne humeur dont Max semblait en être l'instigatrice pour beaucoup et dans bons nombres de situation. Son sourire éclatant et sa joie perpétuelle pouvait parfois être contagieux pour les autres.

Sur ce terrain, sous cette chaleur semblait se dérouler un match de basket aux milles couleurs. Des rires au sérieux, puis aux rires à nouveau. L'humeur ambiante semblait se mouvoir tel un serpent. C'était là, toute la splendeur de ce sport. Max en était convaincu tout du moins. Elle aimait ce sport pour son esprit d'équipe, parce qu'il fallait se donner corps et âme pour gagner et devenir meilleur. Mais avant tout, elle avait cette sensation de liberté quand elle tenait un ballon de basket. Une sensation que personne ne pourrait jamais lui enlever, que rien ne pourrait jamais remplacer.

Le match suivait son cours sans trop de problème malgré cette chaleur étouffante. Il arrive souvent des accidents, que ce soit à cause d'un manque de fair play -le genre de chose qui mettait, comme vous vous en doutez, Max hors d'elle- ou bien à cause d'un faux mouvement, une mauvaise réception, ect. Au basket comme n'importe quel sport, personne n'était à l'abri d'une blessure. Qu'elle soit grave ou non, une blessure restait une blessure aux yeux de notre Sigma et cela devait être pris au sérieux. Alors, lorsque cette joueuse de l'équipe adversaire finissait par se blesser après avoir tenté un alley oop avec une coéquipière et que sa jambe d'appui prenait une mauvaise position à la réception, notre amie avait démarrée au quart de tour. Le genou avait claqué. Un hurlement de douleur avait retentit sur les lieux et aux alentours, un hurlement qui avait de suite fait réagir la jeune femme.

Accourant à ses côtés, comme elle s'en doutait, il fallait quelqu'un pour diriger les « opérations ». Max avait ce point pour elle dans la vie. Elle était capable de réagir vite et de protéger les gens. Certaines personnes réagissaient inversement. Ils s'inquiétaient d'abord pour la personne, ne faisant rien de ce fait et ensuite ils réagissaient souvent bien trop tard. C'était le lot de beaucoup de monde dans la vie.

« Que quelqu'un aille chercher l'infirmière de suite et rapidement. Les autres, trouvez-moi de la glace que je puisse la poser sur son genou. Dépêchez-vous ! »

Mettant tout le monde en mouvement, son bras était venue enrouler la taille de la jeune femme, l'aidant à se soulever pour l'emmener sur un banc non loin. Sa main sur sa hanche mettait énormément de force de façon à ce qu'il y ait plus de poids sur Max que sur son genou. C'est ainsi que la scène aux allures de drame avait commencée. Max avait pris soin de cette jeune fille jusqu'à l'arrivé de l'infirmière. La laissant au bon soin d'une spécialiste, notre amie était restée un moment sur le terrain sans rien faire, soupirant longuement après cette frayeur.

Néanmoins, il lui était impossible de reprendre le match comme si de rien n'était. L'idée que cela puisse être lui était insupportable dans le fond. Elle voulait savoir comment elle allait, elle voulait vraiment savoir. Parce que Max pouvait comprendre. Si cette fille était blessée au point de ne plus pouvoir pratiquer, elle n'imaginait pas la souffrance qu'elle endurerait. Seulement, elle pourrait comprendre qu'elle souffre. Si tel était le cas, elle ne pouvait pas rester seule à l'infirmerie, il lui fallait quelqu'un pour l'épauler et si personne ne le ferait, Max serait là, toujours. Parce que le basket, c'est la liberté, c'est un amour sans limite.

Naturellement, elle avait donc pris le chemin pour aller à l'infirmerie, laissant les autres continuer le match. Avec une fille en moins dans chaque équipe, ce n'était pas déséquilibré ainsi. Le match pourrait donc suivre son cours, sans elles cependant. Marchant assez rapidement, notre Sigma suivait son chemin, droit devant sans se retourner, ne remarquant pas que quelqu'un l'observait de loin. Enfin pas si loin que ça après tout.

Elle ne pouvait le savoir que lorsque cette personne en question finissait par tomber alors qu'elles montaient les escaliers. Un nouveau cri de douleur se faisait entendre aujourd'hui. Surprise et alertée, ses yeux bleus se posaient sur la personne qui venait d'émettre ce son si douloureux. Comme toujours, elle réagissait assez rapidement, venant l'aider à se relever au milieu des gloussements faussement voilés des autres. La réaction de cette jeune femme fut assez troublante dans un sens, mais cela affichait un grand sourire sur le visage de la Aström. Sans rien dire, elle l'aidait avant que celle-ci ne parle d'un carnet. Lorsque son regard tombait sur ledit carnet, elle se baissait pour l'attraper, faisant attention à ne pas faire chuter la jeune femme.

« Tiens, c'est ça que tu cherches il me semble ! » Dit-elle avec son éternel sourire. « Vu que j'allais à l'infirmerie, je t'y emmène, tu as fais une belle chute je crois et … Ta cheville ne semble pas aller bien. Je vais t'aider, alors accroche-toi bien, d'accord ? »

Prenant le chemin de l'infirmerie, elle s'arrêtait néanmoins un instant dans les escaliers, se tournant vers ceux qui riaient. Elle ne pouvait pas supporter de les entendre piailler. Sa voix se faisait glaciale comme elle savait si bien faire et son regard légèrement noir.

« Vous êtes priés d'arrêter de rire immédiatement. Vous n'êtes jamais tombés  peut-être ? Si c'est le cas, on peut très bien s'arranger de suite, ça me gêne pas du tout. Dégagez maintenant, y'a rien à voir ! »

Après cette charmante intervention de sa part, Max reprenait son chemin, prenant une minute pour sourire à la demoiselle qu'elle aidait, lui demandant si elle était prête. Montant lentement les escaliers, l'aidant à ne pas glisser avec sa jambe valide, faisant en sorte qu'elle ne doive pas trop s'appuyer sur celle-ci -autant que possible en tout cas- elles arrivaient finalement au bout du calvaire des marches à gravir.

Arrivant dans un couloir, une meilleure idée lui vint alors qu'elle se baissait derrière elle, passant un bras sous ses jambes qu'elle venait soulever. Le tableau aurait été meilleur si Max avait été un prince charmant qui portait sa princesse, mais passons. Alors qu'elle marchait son sourire se posait sur elle un instant.

« Je suis Max Aström et tu es ? Désolée de te porter comme ça sans prévenir, mais c'est plus facile pour toi et pour moi aussi dans un sens. J'espère que ça te dérange pas trop au moins ? »

Au bout de quelques mètres, elles arrivaient finalement à l'infirmerie et notre amie rentrait sans attendre quoique ce soit. Après tout, elle n'allait pas frapper à la porte et poireauter. Ce serait un peu étrange, vous ne pensez pas ? Elle s'engouffrait donc dans les lieux, cherchant un instant du regard la personne chargée de cette endroit avant de la trouver près d'un lit. Évidemment son « amie » du terrain y était allongée.

« Haira, tu vas bien ?! » Dit-elle à l'intention de la joueuse avant de regarder l'infirmière. « Ah, désolée d'entrer comme ça, je venais voir comment allait mon amie, mais en venant cette fille est tombée dans les escaliers. Sa cheville semble enflée, vous pourriez aussi vous occuper d'elle du coup ? Désolée pour le travail supplémentaire, je dois attirer ceux qui tombent aujourd'hui ! »

Un rire bien franc passait ses lèvres alors qu'elle allait poser Nyx sur une chaise, l'asseyant avant d'aller vers le lit pour voir la joueuse blessée.  
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Nyx H. Wither
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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty21.07.15 14:15

HRP:






Sweet but inapprehensible kindnessI'm in admiration.



Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant surprise par quelque chose, ou mieux, par quelqu'un. Les moqueries qui résonnaient dans le couloir, j'avais l'habitude. Après tout, j'avais une mine de déterrée, j'avais des lubies qu'ils trouvaient bizarres, ils trouvaient mes vêtements étranges et osés, ce qui ne collait pas du tout avec ma personnalité, ils s'amusaient à me tromper pour me mettre dans un pseudo-embarras, mais à part Laverne, personne ne me défendait. Alors me retrouver en train de me faire relever et d'être la cible d'un sourire chaleureux et sincère, cela me perturbait énormément. Les autres ne voulaient pas me connaître. Ils se satisfaisaient de ce qu'ils voyaient : un être plus faible qu'eux qu'ils peuvent tourmenter à leur guise, car cela restera toujours amusant. Comment voulez-vous qu'il y ait une entente dans ces conditions ? Ce n'est pas si étonnant que ça que je sois toujours inapte à vivre avec les autres …


Mais voilà, il existait des exceptions. Enfin, j'espérais faire face à une de ces exceptions, justement. Qu'au moins une fois dans ma vie, je puisse comprendre quelqu'un. D'ordinaire, je ne souhaiterais pas cela, ne voulant pas blesser les gens avec ma potentielle disparition à chaque seconde qui s'écoule. Mais, et je n'ai aucune idée, aucun indice sur la raison profonde de ce fait, en cet instant, j'espérais secrètement que le geste de cette fille soit désintéressé. Qu'elle apprenne à me connaître et m'accepte pour ce que je suis : une handicapée sociale, malade et ennuyeuse. Le dernier contact physique en date que j'avais eu, c'était le pied de Lucia qui avait écrasé ma main, c'est vous dire l’énorme différence entre cette psychopathe et cette joueuse de basket. Il n'y avait aucune violence dans ses gestes, seulement de l'attention. C'était étrange. Je me sentais étrange. Cette situation entière était étrange. Et je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle devait forcément avoir un intérêt particulier à agir de la sorte. Elle ramassa mon carnet et me le tendis, sans même regarder son contenu. Pourquoi ? Tant de questions commençant par ce mot se bousculaient dans ma tête. Ma main se referma fortement sur mon bien le plus précieux. Je me sentais un peu plus rassurée, à présent. Mon regard se posait sur le visage illuminé de la basketteuse. Même si elle sentait la sueur et qu'elle n'était pas forcément à son avantage, des gouttes de transpiration perlant sur ses traits, elle dégageait quelque chose de chaleureux, de sincère. Je ne pouvais plus parler, j'étais trop surprise pour cela, alors je me contentais de hocher la tête en guise d'acquiescement à ses indications.


L'infirmerie … J'y étais allée de nombreuses fois depuis mon embauche. Felicia était … Spéciale. J'appréhendais souvent mes visites dans son office, car plus maladroite qu'elle, c'est tout bonnement impossible. Mais elle est tout de même de bonne compagnie. Cependant, cela reste une collègue de travail, quelque part … Je ne me suis jamais confiée à elle. Elle a juste voulu aborder le sujet de mes maladies, mais même si c'était l'infirmière, je ne lui avais dit que le strict minimum : cela ne se soigne pas, et rien ne peut prévenir l'arrivée d'une crise. Elle n'avait jamais cherché plus loin. Juste avant de disparaître du coin, ma secouriste lança un regard noir et une réplique glaciale et cinglante en direction de ceux qui se moquaient. Elle … prenait ma défense ouvertement ? J'ouvris un petit peu la bouche sous l'effet de surprise, et je manquais de glisser à nouveau, mais elle me tenait fermement le bras, qu'elle avait fait passer par-dessus sa nuque pour me soutenir. Je détournais la tête au bout de quelques secondes, comme si j'étais honteuse de ne pas avoir su me défendre seule. Je murmurais très faiblement principalement pour moi-même quelques mots.


« Tu n'étais pas … obligée … J'ai l'habitude ... »


Pourquoi avoir honte, d'ailleurs ? Ce n'était pas le cas quand Laverne faisait fuir les fauteurs de troubles les plus insistants. Etait-ce parce que c'était une élève ? Parce que je lui causais des soucis ? Parce que la regarder me faisait me sentir bizarrement ? Peut-être tout cela à la fois ? Je n'en avais pas la réponse, une fois de plus. Elle veillait vraiment à mon confort, m'accompagnant doucement mais sûrement vers l'infirmerie. Elle avait dit vouloir y aller, sans doute pour rendre visite à la joueuse qui s'était blessée. Ce serait logique, elle n'aurait pas de raison d'y aller sinon. Le silence régnait entre nous. Mes yeux étaient tantôt attirés par son visage, tantôt fuyants. Je crois que j'étais nerveuse, déjà à cause du contact physique entre nous, mais en plus parce que je ne savais absolument pas comment me comporter avec elle. D'un côté je voulais l'éloigner de moi pour éviter qu'elle ne s'attache, et de l'autre j'avais envie qu'elle me reconnaisse pour qui j'étais, et qu'elle m'aide à changer. Mais pourquoi étais-je tiraillée entre ces deux pensées contraires, alors que je ne la connaissais pas, que je l'avais seulement aperçue à quelques reprises, en train de jouer au basket ? C'était totalement insensé et illogique. Si maintenant je n'arrivais même plus à me comprendre moi-même, j'étais finie …


Puis soudain, dans un couloir et sans crier gare, elle me relâcha. Mon regard interloqué était posé sur elle, l'observant se pencher, passer sa main derrière mes jambes et … Wooooah ! Un petit cri de surprise s'échappa de ma bouche, mes yeux s'écarquillèrent d'un coup, et instinctivement je m'étais accrochée à son cou, de peur de tomber. Je tenais toujours mon carnet dans ma main, le serrant très fort. Puis, la réalité me frappa au bout de quelques instants : j'étais collée contre elle, bras par-dessus son cou. Si ma cheville n'était pas endommagée, j'aurais sans doute fait un bond de ses bras, qui se serait soldé par une chute commune … Mais là, non seulement je risquais d'aggraver ma blessure, mais en plus il se pouvait que par ma faute, l'élève s'injurie également. Je me contentais de défaire mes bras de là où ils étaient, les croisant autour de mon carnet que j'utilisais pour masquer mon visage. J'étais embarrassée. J'étais certaine que c'était cette émotion qui prédominait. Seul un tout petit bout de mes yeux dépassaient, et étaient rivés sur le visage toujours souriant de la fille aux cheveux noirs. Elle irradiait la confiance et les ondes amicales. Et si elle était réellement bien intentionnée jusqu'au plus profond de son être … ? Cela méritait de lui laisser l'occasion de le prouver. Elle se présenta alors qu'elle me portait et s'inquiétait sur mon ressenti vis-à-vis de sa façon de m'emmener à l'infirmerie. Toujours cachée aux trois quarts derrière mon carnet, je détournais les yeux.


« P-pas vraiment ... »


Bien sûr que si, c'était embarrassant. Mais si cela lui facilitait le transport, je n'allais rien dire. Elle était déjà assez gentille pour porter ce fardeau qu'était mon corps, je lui coûtais des regards bizarres venant des élèves environnants, qui se mettaient déjà à chuchoter entre eux, probablement pour colporter des rumeurs.


« Nyx. La bibliothécaire jardinière. »


La porte de l'infirmerie se tenait maintenant face à nous. Elle était très légèrement entrouverte, signe que Felicia avait encore oublié de la fermer correctement … Max nous fit entrer sans prendre la peine de s'annoncer. Cela ne gênerait sans doute pas l'infirmière qui appréciait quand on venait la voir, même si ce n'était pas pour des soins. La basketteuse s'excusa auprès de Felicia de son intrusion. Une voix enjouée lui répondit : celle de l'adulte.


« Oh mais ne t'en fais pas, si l'infirmerie est ouverte, c'est qu'il y a une raison ! Tu peux l'installer sur une chaise s'il te plaît ? Je vais regarder ça. Tiens mais c'est Nyx ! »


Elle me fit un grand sourire, alors que Max me déposait délicatement sur la chaise proche du lit sur lequel était allongé son ancienne adversaire. Alors que Felicia s'approchait de moi, j'étais en train d'écrire beaucoup de notes, plus détaillées que celles que j'avais déjà pu écrire. C'étaient même les plus détaillées de toutes. Puis une douleur soudaine me fit couiner de surprise et lâcher mon précieux carnet. L'infirmière avait touché avec sa maladresse habituelle beaucoup trop fort ma cheville. Elle me la releva pour la poser en surélévation, sur une autre chaise, avant de m'attacher de la glace tout autour de mon articulation blessée.


« Ce n'est qu'une entorse, tu devrais être remise d'ici une à deux semaines. Par contre, pour ce qui est d'Haira, c'est un peu plus grave … Elle s'est fait une luxation de la rotule. Elle m'a dit que c'était sa première, mais elle va devoir faire attention quand elle fera du sport. »


Elle fit un sourire rassurant aux deux élèves, avant de voir mon carnet et de me le rendre avec un clin d’œil. La douleur partait petit à petit. Je regardais ce bien qui m'était si cher, avant de reporter mon attention sur Max. Elle était véritablement inquiète pour la dénommée Haira, comme si elle partageait sa peine et son angoisse. Elles discutaient un peu, mais je ne faisais pas trop attention à ce qu'elles disaient. J'étais trop concentrée sur l'athlète aux cheveux d'ébène. Elle était jolie, certainement plus que moi et mon teint à faire pâlir un cachet d'aspirine, mon regard inexpressif et malade ainsi que l'aura étrange qui se dégageait de moi. Jolie, souriante, sincère, attentionnée … Max est celle que je ne suis pas. Celle que j'aimerais être. Je crois que j'étais en admiration devant elle … C'est plus que probable Ceci expliquerait la perte de mes moyens devant elle. Mais maintenant que j'y pense, je ne l'ai pas encore remerciée pour tout ce qu'elle a fait pour moi jusqu'à présent ! J'attendis sagement qu'elle termine avec Haira, toujours les yeux rivés sur Max Et lorsque son attention se reporta sur moi, je sentis mon cœur s'accélérer un petit peu sous l'effet de l'appréhension.


« Merci de m'avoir aidée … Et je m'excuse de t'avoir causé du souci. »


Ma voix était un peu hésitante, cela changeait de mon ton neutre habituel. A nouveau, je notais quelques petites annotations dans mon carnet, mais cette fois vers les pages de fin. Celles qui me concernaient. C'est là que j'écrivais l'évolution de ma personnalité et de ma quête pour retrouver mes sentiments perdus, pour devenir quelqu'un de meilleur, capable de s'entendre avec les autres. Le dernier mot couché sur le papier, ma plume restait suspendue à quelques millimètres de haut, avant que je ne relève la tête vers elle.


« Au fait … Pourquoi est-ce que tu m'as aidée ? Tous les autres se moquaient, mais tu m'as défendue alors qu'on ne se connaît pas, ça me semble étrange, et je ne comprends pas pourquoi, mais j'aimerais savoir ... Et aussi, il risque d'y avoir des rumeurs maintenant, j'ai vu des gens chuchoter quand tu ... me portais. Excuse-moi. »


La réalité, c'est que c'était moi, l'étrangeté. Incapable de comprendre les bases des relations humaines, la faute à avoir été toujours différente, aussi loin que je me souvienne. Cela dit, je voulais apprendre. Je voulais être comme Max, c'était à présent une certitude. Et j'espérais secrètement qu'elle m'apprenne.




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Dernière édition par Nyx H. Wither le 27.07.15 3:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty24.07.15 14:39

Sweet but inapprehensible kindness Δ Nyx.

A chaque instant depuis que la Sigma avait tendu sa main vers Nyx, elle n'avait fait que sourire. Mis à part l'instant où elle avait gentiment dit aux autres de dégager de là. Néanmoins, elle avait ressenti plusieurs sentiments tout au long de ce chemin jusqu'à l'infirmerie. Tout d'abord lorsque la blessée avant murmurée quelque chose. En tendant un peu l'oreille, elle avait compris ses mots. Elle avait l'habitude ? Dans un sens, cela mettait légèrement hors d'elle la peau matte qui eut un visage effrayant un instant. Cependant, son sourire était revenu. Les gens étaient bien souvent de la pire espèce entre eux. Ne dit-on pas après tout que l'homme est le pire animal, parce qu'il est le seul capable d'infliger des souffrances à ses confrères pour le simple plaisir ? Max était certaine d'avoir entendu cela un jour et en regardant bien le monde, la façon dont les plus forts mangeaient les plus faibles, cette phrase lui semblait très juste. Parce que la vie est cruelle. C'est un combat permanent pour survivre, comme s'il n'y avait pas de place pour les plus faibles. Max ne voyait pas le monde de cette façon. Elle n'avait pas d'intérêt à bouffer les plus faibles, ça ne la rendrait pas plus forte de toute manière. Au contraire, naturellement elle préférait tendre ses mains pour aider les autres. Dans le fond c'était peut-être un geste égoïste, comme pour se dire qu'elle était utile, que les gens la voyait, en réalité tout ceci était instinctif, elle n'y pensait pas, elle agissait.

Que ce soit de la gentillesse ou non, la Aström restait tel qu'elle, sans se soucier des autres. Si les gens l'acceptait comme telle, c'était le principal, les autres ne l'intéressait pas. Peut-être était-ce cruelle de sa part, allez savoir. Au final, même la personne qui semble la plus gentille a forcément un mauvais côté. Dans tous les cas, Max avait pris sa défense sans y réfléchir. Simplement parce que les chuchotements, les rires voilés et autre restaient ce qu'elle détestait le plus de la part des hommes. Cette façon de juger les autres en retrait, elle ne pouvait simplement pas rester là à laisser faire. La base même d'une communauté, c'est la communication. C'est parce que les gens sont capables de communiquer, qu'ils sont capables d'évoluer.

Tout cela pour dire qu'elle n'avait pas aimée entendre qu'elle avait l'habitude. Évidemment, ça n'avait rien contre elle, c'était contre les autres. Elle avait laissée couler cependant, la portant ensuite dans le couloir pour plus de facilité. Pour sa part, elle ne voyait pas cela comme pouvant être gênant, mais elle s'en était assurée tout de même. La situation la fit légèrement gloussé encore une fois. Tout d'abord par la différence entre sa posture et ses mots, mais aussi par sa surprise. Son visage trahissait sa gêne malgré le carnet pour se cacher, mais son attitude en entière le trahissait à vrai dire. Malgré cela, elle disait ne peut pas être dérangée. C'était amusant, Max trouvait cela drôle. Comme elle n'avait pas dit que cela la gênait, Max ne la lâchait pas.

Les présentation se faisaient ensuite. Nyx ? Aux oreilles de la peau matte, ce prénom sonnait bien. Elle aimait la résonance du « x ». D'ailleurs, elle ne pouvait s'empêcher de le prononcer à la suite avec un léger sourire. Nyx, elle aimait bien ce prénom, vraiment.
Elle notait également son métier, enfin son double métier pour être exacte. Bibliothécaire, cela signifiait qu'elle l'avait peut-être déjà vu en réalité. Max aimait lire, il n'était pas rare de l'y voir parfois, même si dernièrement, elle avait privilégiée le sport. Fixant son regard un instant avant d'arriver à l'infirmerie, elle cherchait. Ses traits lui disait vaguement quelque chose pour tout dire. Probablement qu'elle l'avait déjà vu au final.

Elle oubliait un peu en entrant dans l'infirmerie, retrouvant Felicia que bon nombre connaissait. A vrai dire, tout le monde savait plus ou moins qu'il ne fallait pas l'approcher de trop près quand elle se promenait avec des seringues ou autre objet possiblement dangereux. Elle n'était pas connue pour être la plus vive, mais bien l'une des plus maladroite. Max n'avait pas l'habitude de voir cette femme, venant rarement ici, mais elle la connaissait comme tout le monde. Souriant donc, elle avait posée Nyx sur la chaise avant de se rendre au chevet de son amie.

Elle souffrait visiblement comme la Aström s'était attendu. Son genou avait vraiment fait un bruit pas très rassurant. Lui demandant comment elle allait, Max entendait soudainement un petit couinement, regardant vers Nyx. Décidément, Felicia n'était pas très rassurante. Arquant légèrement un sourcil, elle eut un peu mal pour la bibliothécaire pour tout dire avant de reporter son attention sur Haira. La jeune fille souriait faussement à la plus vieille qui semblait inquiète pour elle. L'infirmière faisait entendre sa voix finalement sur l'état des deux jeunes femmes. Son attention se portait donc sur elle.

« Ce n'est qu'une entorse, tu devrais être remise d'ici une à deux semaines. Par contre, pour ce qui est d'Haira, c'est un peu plus grave … Elle s'est fait une luxation de la rotule. Elle m'a dit que c'était sa première, mais elle va devoir faire attention quand elle fera du sport. »

Elle fut rassurée pour Nyx, mais beaucoup moins pour Haira. Néanmoins, ce n'était pas le moment de se montrer faible. Max devait faire preuve de sa bonne humeur comme toujours et relativiser, ce qu'elle faisait. Posant sa main sur la sienne, un grand sourire aux lèvres, elle parlait de façon enjouée.

« Tu pourras rejouer, c'est super !! Pour l'instant, prend du repos, soigne-toi bien et je suis certaine que tu pourras vite revenir sur le terrain avec nous. Si tu veux, on cherchera des exercices à faire pour t'aider à aller mieux rapidement. Des étirements et tout ce qu'il faudra pour qu'il n'arrive rien à ta rotule ! »

Son sourire se voulait rassurant et ses paroles confiantes. Max était certaine qu'elles pourraient trouver le moyen de faire en sorte qu'il ne lui arrive rien à l'avenir. Certes, elle n'aurait plus la perspective de pouvoir jouer sans se poser des questions, faire attention et elle voulait lui enlever ce sentiment d'insécurité. Jouer au basket en se disant qu'il pourrait lui arriver quelque chose à tout moment, ce n'était pas pouvoir jouer librement. Elle ne voulait pas qu'elle devienne inconsciente, simplement qu'elle ne se pourrisse pas trop la vie avec des idées noires.

Elles continuaient à discuter un peu entre elles, Max continuant de la rassurer avec ses sourires et sa confiance débordante à trouver une solution viable. Après quelques instants, la plus vieille la laissait un peu tranquille, lui disant de se reposer en voyant sa fatigue notable. Ce n'était pas si surprenant. Après un match sous cette chaleur et cette blessure, elle devait être lessivée. Naturellement, elle reportait son attention sur Nyx. Se penchant légèrement vers elle avec son grand sourire, elle faisait une petite moue ensuite, posant sa main sur la tête de la jeune femme.

« Tu ne m'as pas causée de souci, ne dis pas ça ! »

Retirant sa main rapidement, une autre chaise se trouvait non loin. Max se permettait de l'emprunter pour s'asseoir face à la demoiselle. Le temps qu'elle le fasse, Nyx reprenait la parole alors qu'elle-même s'apprêtait à le faire. Une seconde de plus et elles auraient parlé en même temps. Ne disant rien, elle écoutait, heureuse de voir qu'elle le faisait. Après tout, Max la trouvait timide, elle avait pensée un instant que ce serait compliquée pour la bibliothécaire de lui parler franchement. Cependant, elle était surprise de voir que pour le coup, ce n'était pas le cas. Elle lui demander franchement pourquoi elle l'avait aidée. A ses questions, la joueuse de basket faisait une moue, réfléchissant.

Comment pouvait-elle expliquer un geste naturel après tout ? Autant dire de la manière dont ça lui venait après tout, il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures.

« Pourquoi ne l'aurais-je pas fait ? Je veux dire, c'était naturel pour moi de venir t'aider. Je ne sais pas vraiment comment te l'expliquer en fait, je l'ai juste fait, c'était normal pour moi. Je me suis dis que tu avais besoin de mon aide, alors je t'ai donnée mon aide. » Disait-elle en souriant avant de continuer. « Ne t'excuses pas, ce n'est pas ta faute. Les gens sont simplement trop stupide. S'ils veulent faire des rumeurs, qu'ils en fassent, je m'en contre-fous ! S'ils n'arrivent pas à s'occuper autrement, je suis triste pour eux. Et puis, une ou deux rumeurs ne va pas me tuer, en plus, je préfère t'aider plutôt que me soucier de ce genre de futilité ! »

Un nouveau sourire s'affichait sur son visage, éclairant celui-ci. Elle n'était pas avare de sourires et de paroles comme dit. Max était du genre à être plutôt sociable. Au final, les deux femmes qui se faisaient face étaient des opposées à n'en pas douter. D'ailleurs, elle n'allait pas s'arrêter de parler là. Une question la taraudait pour tout dire depuis un moment maintenant. Une question qu'elle ne garderait pas pour elle.

« Dis-moi, les gens t'embêtent souvent ? A t'entendre, ils racontent des rumeurs sur toi et tu as souvent des problèmes, c'est ça ? »

Rien que le fait de poser la question semblait l'énerver légèrement. L'irrité serait plus exacte à vrai dire. Cependant, comme dit, ce n'était pas la faute de Nyx, alors elle gardait son sourire en coin, la fixant de ses yeux bleus.  
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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty25.07.15 2:06






Sweet but inapprehensible kindnessI'll be fine ... Don't worry about me ...



Les mots me venaient presque naturellement quand je m'adressais à Max. Non pas que ce soit une mauvaise chose, bien loin de là, c'était juste inhabituel. Moi qui d'habitude rechignais à donner ne serait-ce que mon prénom, je le lui avais non seulement servi sur un plateau d'argent sans faire d'histoire, mais en plus je lui avais également donné mes deux emplois à Dandelion, comme si je voulais qu'elle connaisse mon emploi du temps, et savoir quand est-ce qu'elle pouvait me trouver. Etait-ce ma façon de demander de l'aide ? Sans doute. Après tout, j'avais des appréhensions à dire réellement ce que je pense au fond de moi. C'était une façon détournée de demander de l'aide, et cela me convenait pour le moment.


Max avait l'air si gentille et sincèrement concernée par l'état de santé d'Haira que je m'en suis voulue d'avoir douté d'elle. Je ne quittais pas son visage des yeux, analysant son langage corporel qui transpirait la sincérité. Il existait donc des êtres humains capables d’altruisme naturel ? Fascinant. Elle se proposait même pour accompagner Haira dans sa rééducation, alors qu'elles ne semblaient pas spécialement se connaître plus avant. Elle irradiait la chaleur, la confiance et étrangement, même moi qui n'étais pas incluse, je me sentais apaisée. Je revérifiais une nouvelle fois mes notes, les touchant du bout des doigts. J'espérais qu'un jour, je n'aie plus besoin de ce carnet, qu'un jour je sois capable de tisser des liens véritables avec les autres, naturellement. Je réalisais que j'avais un but à présent : ressembler à Max. Il y avait sans doute une raison pour laquelle je me comportais comme cela avec elle, et je crois que c'était de l'admiration. C'est vrai que je sentais mes yeux briller quand je la regardais. Son énergie était communicative. Sa positive attitude également. Je me disais que j'y arriverais, qu'un jour je serais comme elle. Je voulais qu'elle soit près de moi pour voir mes progrès. Et pourtant, je ne l'avais approchée que depuis quelques minutes … Elle avait un sacré don.


Elle se retourna vers moi, une fois après avoir fini de discuter avec son amie du basketball. J'étais toute chose, entre stress et excitation. Je ressentais des émotions, et rien que ce simple fait était déjà un énorme pas en avant pour moi. Je lui avais fait part de mes sentiments et mes appréhensions avec succès. Au fond de moi, j'étais satisfaite. En moins d'un quart d'heure, j'avais fait plus de progrès qu'en une quinzaine d'années, grâce à la simple présence de l'élève aux cheveux noirs. Mon regard brillait, jusqu'à prendre un air surpris, fixant cette main qu'elle avait posée sur ma tête, la bouche un peu ouverte. Je me sentais comme une enfant devant sa grande sœur. C'était un curieux sentiment, compte tenu que j'ai toujours été fille unique. Même dans mon centre, étant toujours à l'écart, je ne me sentais pas proche des autres petits. Etre capable de ressentir ce genre de … relation ? Pouvait-on réellement parler de relation ? Plutôt de ressenti … Elle me rassura sur le fait que je ne lui avais apparemment pas posé problème … C'était rassurant. En revanche, pour ce qui était des ragots probables qu'elle allait devoir subir par ma faute, c'était autre chose. Moi, j'y étais immunisée, mais elle ? Avec sa bonne humeur et son optimisme débordants, je ne m'en faisais pas trop quand même, mais cela pourrait finir par l'agacer. Qu'on la dise en couple avec la bizarrerie de Dandelion, alias moi-même, parce qu'elle m'a portée comme une princesse dans les contes, cela pouvait être énervant à la longue.


Elle finit également par répondre à ma question. C'était donc réellement naturel, tous mes doutes subsidiaires furent balayés par les mots qu'elle prononça. C'était instinctif, et même si elle n'arrivait pas à mettre le doigt précisément sur ce qu'elle voulait me transmettre, je comprenais. Max était donc bel et bien une fille profondément gentille et bienveillante. Elle avait le sourire facile. Sa peau un peu foncée, son air radieux … C'était un vrai petit soleil sur pattes. Alors qu'elle enleva sa main de mon crâne, mon réflexe fut de me le prendre entre les deux miennes, comme si je voulais que ce contact ne s'arrête pas. Elle avait encore le visage en sueur, alors je pris la serviette qui avait servi à essuyer l'eau qui avait perlé de ma cheville pour éponger son visage. Elle avait pris soin de moi, je voulais lui rendre la pareille … Pendant que je faisais cela, elle essaya de dédramatiser pour les rumeurs, justifiant le fait qu'elle préférait me venir en aide plutôt que d'être tranquille avec ça. C'était gentil, et je ne savais plus où me mettre. Personne n'avait fait preuve d'autant de bonté envers moi, ça me changeait agréablement. Je me sentais plus en confiance, à défaut d'être détendue.


« J'espère que ça ne t'embêtera pas de supporter ça … Ils vont sûrement te qualifier de bizarre depuis que tu as aidé l'étrange chouette de la bibliothèque, peut-être même dire que toi et moi … Enfin … Tu vois ... »


Je me balançais un peu de droite à gauche, avant que la douleur dans ma cheville ne me fasse un peu tiquer. Je l'avais complètement oubliée, elle … Je n'osais pas aller au bout de ma pensée, j'étais trop gênée pour ça. Mais j'étais sûre qu'elle avait saisi où je voulais en venir. La simple idée d'être en couple était inconcevable pour moi. Je suis incapable de me faire des amis, alors trouver l'âme sœur ? C'est une blague … Elle me posa ensuite une question, et je la sentis se raidir. Etait-elle en colère contre moi ? J'avais déjà remarqué ce changement d'attitude quand j'ai dit que j'avais l'habitude des moqueries … Je me sentais soudain mal à l'aise. Je pris la parole, hésitante, afin de lui répondre.


« Oui, c'est l'idée … Comme je suis différente, parce que je n'ai jamais été proche de quelqu'un à cause de … de certains problèmes, je ne sais pas comment me comporter avec les autres. Et puis, on peut se jouer de moi facilement. C'est ce qu'ils adorent faire d'ailleurs, me mettre dans l'embarras en me trompant. Les jours où je suis tranquille sont rares. Je … n'y fait plus attention. Ne te prends pas la tête pour ça, d'accord ? »


J'essayais à mon tour de la rassurer, selon mes très modestes et limités moyens. J'étais prête à parier que j'allais faire empirer les choses, comme d'habitude … Mais au moins j'aurais essayé. J'avais baissé la tête en parlant, fixant le vide de mon regard inexpressif. A présent, je l'avais relevé, regardant le visage de Max. Je mobilisais alors toutes mes forces pour tenter de sourire. On aurait plus dit que j'allais pleurer, mais après de longues secondes qui me parurent une éternité tellement qu'elles en étaient gênantes, une esquisse de ce qu'on peut appeler sourire se dessina sur mes lèvres.


« Tu es gentille, Max. J'espère qu'il t'arrivera de meilleures choses qu'à moi et que tu n'auras pas trop à souffrir d'une mauvaise réputation. Tu es la première à m'avoir traité avec autant de bonté, et ce naturellement. »


C'était un fait. J'espérais quelque part qu'elle ne s'attache pas trop à moi, qu'elle soit là sans être trop proche. Je ne voulais pas blesser une personne comme elle avec ma mort prématurée, si elle devait arriver. J'espérais avoir assez de temps pour pouvoir lui montrer qu'un jour, je me serais faite un véritable ami, garçon ou fille. Comme ça, elle aura la preuve qu'elle a pu m'aider à être une personne meilleure. Peut-être même que je lui ressemblerais, qui sait ?




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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty25.07.15 16:49

Sweet but inapprehensible kindness Δ Nyx.

Les gens sont bien différents, il y a des catégories de personnes variées et nombreuses. Non, à vrai dire il n'y a pas de catégories dans ce monde. Ranger toutes les personnes dans des cases définie est impossible. Prenez Max par exemple, on pourrait la ranger dans la case des gens naturellement bon sans avoir d'arrières-pensées, sans penser à un quelconque intérêt. Les personnes qui aident parce qu'elles le veulent tout simplement. Mais d'un autre côté, il existait chez elle un caractère bien trempé, n'ayant pas peur de vous en foutre plein la gueule si cela était justifié. Il faudrait donc la changer de case à cause de cela. Néanmoins, malgré cela, elle gardait cet aspect de manque de confiance en elle, cette jalousie qui la ronge et cette peur que les gens ne la voient plus. Encore une fois, elle devrait changer de case. Vous voyez, il est impossible de ranger gentiment les gens et de faire des généralités.

La Aström était donc incapable d'expliquer pourquoi elle était ainsi. Elle était sincère dans ses gestes, ne cherchant rien en retour. Les questions ne s'imposaient pas à son esprit sur le sujet. C'était sa façon d'être, point final. Expliquer pourquoi nous sommes comme ceci ou non, certaines personnes le pouvaient, mais pas elle. Sa façon de grandir, sa famille, son quotidien... Tout avait influencé la jeune femme à devenir telle qu'elle. Mais elle aurait pu être bien différente. Le fait d'avoir grandi sans sa mère aurait pu faire d'elle une gamine pessimiste et morose. Le fait d'avoir grandi avec que des hommes aurait pu la rendre garçon manqué, peut-être violente qui sait si ses frangins avaient été deux grosses brutes. Elle aurait aussi pu être reliée au rang de femme de ménage, étant la seule présence féminine de la maison, ect, ect.

C'est à cause de tout ceci que Max avait dû réfléchir un instant à la question de Nyx. Parce que c'est sa vie en elle-même qui avait fait d'elle ce qu'elle est. Sa réponse avait été assez vague au final, mais elle avait essayée de lui faire comprendre tout de même. Elle espérait juste que son message était passé. En enlevant sa main, la jeune bibliothécaire avait capturée sa main de ses deux siennes. Max n'avait pas réagit outre mesure, souriant simplement comme toujours. Pendant ce temps, elle avait pris soin de lui expliquer que les rumeurs l'indifférait royalement. Un instant, la joueuse fut surprise de voir Nyx venir essuyer sa sueur. Sans geste brusque, elle l'avait arrêtée, prenant la serviette pour le faire elle-même. C'était un peu gênant de se voir essuyer sa sueur par quelqu'un, non à vrai dire elle n'aimait pas trop l'idée en fait. Elle pouvait le faire seule, mais aucunement besoin de s'emporter ou bien reculer vivement.

En l'écoutant parler des probables futures rumeurs, un long soupir passait ses lèvres, fermant les yeux, ennuyées dans un sens. Les gens étaient vraiment stupides au possible. Néanmoins, un sourire revenait sur son visage rapidement alors qu'elle fixait Haira, les yeux dans le vide cependant.

« Je me fiche de ça je te jure. S'ils ont envie de dire que je suis bizarre ou bien que je sors avec toi, qu'ils le fassent, c'est pas mon problème. Je sais qui je suis, je connais la vérité qui me concerne, je n'ai pas besoin de me mettre à leur niveau ou bien de me prendre la tête avec ça. Qu'ils disent ce qu'ils veulent, s'ils ont du temps à perdre, c'est que leur vie est bien triste. Tant que les gens qui me sont proches et toi savent la vérité et crois en moi, c'est la seule chose qui compte. Les autres m'indiffère. »

Ses yeux bleus captaient son malaise tout d'un coup. Probablement était-ce à cause de son changement d'humeur. Comme elle le craignait la jeune femme avait pris sa « colère » pour elle. Se mettant une gifle mentale, elle finissait par sourire néanmoins comme toujours. Il fallait croire que sourire était plus facile que respirer pour elle. En même temps, comment ne pouvait-elle pas sourire ? La vie était belle, elle n'avait aucune raison de se morfondre et la plupart des gens étaient adorables.

« Laisse-moi te préciser que je ne suis pas en colère contre toi, Nyx. Ce sont les autres qui m'énerve je dois dire. Il n'y a rien de mal à être différente et ce n'est pas une raison pour être une cible facile. Au contraire, il vaut mieux être différente que d'être un mouton. Tel ou tel se foutent de la gueule de x ? Alors faisons pareil. On ne sait pas pourquoi, mais on le fait parce qu'on est incapable de réfléchir correctement. C'est stupide, tu ne trouves pas ? Les gens comme ça sont aberrant. J'essaye de ne pas trop juger les autres en général, mais il faut admettre que parfois c'est compliqué. »

Elle passait une main dans ses cheveux, détachant la queue de cheval qu'elle avait faite pour jouer, légèrement gênée dans le fond. Oui, Max essayait bien souvent de ne pas juger, voulant se faire une idée des autres elle-même en apprenant à les connaître. Seulement, quand elle voyait ce genre de méchanceté gratuite simplement parce que l'un le faisait... Oui, elle devait admettre que ces gens-là lui semblait bien con pour dire vrai. Alors qu'elle semblait réfléchir seule dans un coin de son esprit, les mots de son interlocutrice lui faisait légèrement écarquiller les yeux, surprise sur le coup. Elle se mettait néanmoins à rire, se levant pour venir la prendre dans ses bras, posant sa tête sur la sienne.

« Tu dis que je suis gentille, mais tu l'es tout autant. Pire encore, tu es mignonne Nyx aha ! Tu sais, je suis certaine qu'un jour quelqu'un te verra pour ce que tu es entièrement. Il n'y a pas que des abrutis dans ce monde, j'en suis certaine. Tu verras, tu auras un ami, puis deux et trois ! Les gens se rendront compte que tu n'es pas aussi bizarre qu'ils le pensent en te voyant. Ne désespère jamais, les humains ont simplement peur de ce qui ne leur ressemblent pas. » Disait-elle en la câlinant vivement, avant d'ajouter en se baissant pour la fixer. « Pour commencer, soyons amies ! Si tu n'en as pas, moi je serais ton amie parce que Nyx, tu es vraiment gentille et je pense que tu mérites que les gens s'intéresse à toi. »

Son sourire se faisait plus grand, plus sincère encore alors qu'elle posait à nouveau sa main sur sa tête, ébouriffant un peu ses cheveux. Elle était de bonne humeur, comme souvent à vrai dire. Après cela, notre Sigma se redressait, regardant un peu partout avant de croiser du regard une bouteille d'eau. La prenant, elle buvait une gorgée. C'est qu'avoir fait une bonne partie du match lui avait donnée l'envie de boire. Normal me direz-vous. Entre deux gorgées, elle continuait à parler parce qu'elle aimait bien parler après tout.

« Dis-moi Nyx, qu'est-ce que tu fais de ton temps libre ? Tu sais, on pourrait passer du temps ensembles, je pourrais te montrer des endroits cools ou bien on pourrait aller faire du shopping. On pourrait même discuter de livre. Je suppose que tu dois en connaître un rayon sur les livres et comme je lis souvent aussi, tu pourrais me donner des titres sympa que je ne connais pas encore. Ou alors, on pourrait un jour aller à Ameefeld, chez moi, je suis sûre que mes frères t'aimerons bien, comme moi aha ! »

Oui, Max avait décidée que les deux jeunes femmes passeraient du temps ensembles à partir de maintenant. Parce que la peau matte l'aimait bien et que dans le fond, elle souhaitait l'aider, lui filer un coup de main. Peut-être même la sortir un peu de sa coquille pour lui montrer que ce monde était beau.   
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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty27.07.15 3:29






Sweet but inapprehensible kindnessInformations overflow.



Les rumeurs ne l'effrayaient donc pas. Ca me rassurait un peu, elle ne souffrirait donc pas trop de la situation. Je m'inquiétais un peu pour rien au final, mieux valait la laisser gérer ce problème à sa façon. Si elle devait ignorer les gens qui prenaient ces éventuelles rumeurs pour la réalité, qu'elle le fasse. C'est ce que je faisais moi-même, alors je pouvais comprendre la raison de cette réaction. Si je devais prêter attention à tout ce que les autres disaient sur mon compte, j'en aurais pour des siècles … Et encore. Max avait également noté mon malaise vis-à-vis du fait qu'elle semblait être irritée, mais elle dissipa la mésentente. Je pensais que c'était dirigé contre moi, mais en fait, c'était plutôt envers tous ces hypocrites adeptes de ragots croustillants, qu'ils soient vrais ou faux. Leurs vies doivent être bien fades s'ils attendent qu'il se passe quelque chose dans celle des autres pour s'en repaître et commenter comme des serpents.


« Stupides, oui. Ce ne sont de toute façon pas des gens qui m'intéressent. Je n'ai pas envie de leur ressembler et ils ne m'apportent que des ennuis, alors je les ignore purement et simplement. »


Je relevais un peu la tête et ouvris la bouche pour reprendre la parole, mais elle fit quelque chose de vraiment surprenant et qui me fit me raidir instantanément. La bouche ouverte, je me retrouvais à l'avoir collée contre sa gorge, alors qu'elle posa sa tête sur la mienne, dans une étreinte ferme de sa part. J'avais les bras ballants, ne sachant pas quoi faire du tout. Je paniquais un peu, mon cœur s'emballait, et ça, ce n'était pas bon du tout pour moi. Par réflexe, ma bouche se ferma doucement, mordillant délicatement au passage un peu la peau de la jeune femme. Mince, mince, mince … Je devais me reprendre, me calmer … Je n'avais pas envie qu'une nouvelle crise ne me prenne. Je fermais les yeux, tout en l'écoutant, me concentrant au maximum sur ses paroles, inspirant longuement, expirant par le nez, mon souffle ricochant sur le cou de Max. Mais ça n'eut pas trop l'effet escompté. Elle me complimentait ? Je ne rêvais pas ? Mon cœur s'accéléra davantage, et je sentis une bouffée de chaleur me prendre au visage quand elle se décolla pour me fixer dans les yeux. Elle était si proche … Trop proche … Elle me dit vouloir être mon amie ? Comme ça ? Aussi vite ? C'était possible de se faire des amis aussi simplement ? De vrais amis s'entend, pas des gens de passage …


« Haaa, euh … Je … Je ... »


Tous mes repères logiques s'évaporaient sous mes yeux. J'étais complètement perdue entre mes croyances depuis toujours, et ce que j'étais en train de vivre en ce moment même. Elle m'ébouriffa les cheveux, qui se placèrent un peu devant mon visage. Heureusement, je pouvais cacher l'incompréhension, l'ahurissement qui s'était affiché sur mon visage. C'était si … facile ? Non … C'est juste parce que c'était Max que j'avais en face. Si toutes ces années d'études m'avaient appris une chose, c'est que chaque individu est différent. Par conséquent, il devait être plus ou moins facile de se lier d'amitié avec les gens … Mais ça, c'était la théorie. Je n'avais jamais réussi à passer à la pratique. Elle était littéralement en train de m'inonder de propositions amicales. Passer du temps ensemble, se balader toutes les deux, faire les magasins, parler littérature, aller chez elle à Ameefeld … Attends, quoi ? Elle voulait me présenter à ses parents !? J'avais lu des romans pour ma culture personnelle et officieusement pour mes études sur les relations humaines, et ce genre de choses n'arrivaient qu'en couple … COUPLE !?


« Aaaattends une secoooHAAA ! »


Instinctivement je m'étais reculée vivement. J'avais … peur ? Oui, c'était ça. J'étais terrorisée devant cette avalanche d'affection. Je n'étais pas habituée, tout ce en quoi je croyais était sévèrement chamboulé. Sauf qu'en faisant cela, j'étais tombée du lit. La douleur me relança dans ma cheville et un petit cri s'échappa de ma bouche à nouveau. Felicia, alertée, se rua vers moi et trébucha à côté de tmoi, avant de se reprendre et de m'aider à me relever.


« Pfiouuu, tu sais que tu dois rester en place Nyx, et ne pas t'essouffler inutilement ! Tu le sais mieux que personne pourtant … Fais attention, d'accord ? »


Je ne pus qu'acquiescer de la tête, alors qu'elle me remit en place sur le lit. Honteuse de ma réaction, je baissais la tête.


« Excuse-moi … C'est juste que … Tout ça … D'un coup … Je n'y suis pas habituée. Et pour te répondre … Je mange des gaufres, je fais du jardinage et je lis, c'est tout … Je dors le matin, je travaille l'après-midi et la nuit. »


Ma vie était loin d'être passionnante, trépidante ou quoi que ce soit d'autre. Ce n'était qu'une routine ennuyante pour les autres, mais qui me convenait. J'aimais m'occuper des plantes, j'aimais lire, j'aimais manger mes gaufres. J'observais mon carnet, qui s'était ouvert durant ma chute et qui était posé à côté de Max. Nerveusement, mes mains se posèrent dessus et je l'attirais contre ma poitrine, le serrant fortement.


« Je veux bien … essayer ... »


Essayer de l'accompagner. Je voulais le faire, au fond de moi, mais tout ce qui venait de se produire m'avait vraiment perturbée. Mon cœur était encore fou et battait la chamade.


« Par contre … Je …. Je ne suis pas prête pour une relation amoureuse avec toi, alors tu n'as pas besoin de me présenter à tes parents, désolée ! »


Je fixais mon carnet, me ratatinant dans mon lit. C'était étrange que je sois autant perturbée par cette idée … Certes c'est gênant, mais pas au point de me sentir comme ça ...




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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty28.07.15 13:55

Sweet but inapprehensible kindness Δ Nyx.

La Sigma semblait rassurée dans un sens d'apprendre que Nyx ne prenait guère attention aux remarques des autres. Avec le début de caractère qu'elle savait sur elle à présent, si la jeune femme prenait mot de ce que disait les autres, elle aurait été plus que malheureuse. Alors forcément pour une femme comme Max, elle s'en sentait soulagée de savoir qu'elle vivait sans prendre mot de tout. C'était un bon point, un bon trait de caractère selon la peau matte. Parce qu'il faut savoir vivre sans changer ce que l'on est simplement pour plaire. Il faut savoir garder ce que nous sommes et ne pas nous perdre de vue pour être « comme tout le monde ». Un sourire s'affichait en l'entendant.

L'étreinte qu'elle lui offrait ensuite était comme un réconfort. Une façon aussi de lui dire que les amis étaient possible et l'affection avec. Elles étaient à l'opposée sans conteste. Une femme timide et une femme sociable. Un fossé les séparaient, mais c'est peut-être pour cela que la basketteuse l'aimait bien, parce qu'elle lui était totalement différente.

Durant cette fameuse étreinte, ce qui se passait du côté de Nyx n'affectait pas Max. Que ce soit la sensation de ses lèvres ou bien son souffle, tout ceci ne procurait rien à la peau matte sortant de l'ordinaire. Parce que dans son esprit, il n'y avait rien d'ambiguë là-dedans et il n'y aurait jamais rien. Un câlin à une fille ne serait jamais rien de plus qu'affectif. Elle ne réagissait pas, gardant sa position un moment tout en lui parlant. Avant de reprendre place, la voyant tomber tout à un coup.

Sa main s'était tendue pour la rattraper, mais en vain. C'est l'infirmière qui s'était ruée vers elle pour l'aider avant que Max elle-même puisse le faire. La scène était un peu comique à bien y regarder, surtout lorsque Felicia tombait elle aussi. Cette infirmière était vraiment un sacré numéro à regarder, mais c'est ce qui faisait d'elle, une femme un peu flippante. Nyx semblait vraiment perturbée par quelque chose que la Sigma ne pouvait comprendre.

Dans la situation actuelle, si inconsciemment la bibliothécaire réagissait au fait qu'elle était probablement attirée par les femmes, l'étudiante n'y voyait rien. Ce n'était rien de plus qu'une scène tout à fait banale pour elle. Des mots sans impacts réelles. Sortir, s'amuser, aller à Ameefeld, ect. Tout ceci était tout à fait... Normal dans son esprit. Après tout, n'étant pas du tout attirée par les femmes, il lui était difficile de comprendre qu'elle pouvait donner des espoirs vains à celles qui pourraient l'être. Il était évident de la trouver assez surprise par tant d'agitation de la part de sa vis-à-vis.

Durant un long moment, elle ne disait rien, laissant la jeune femme s'exprimer. L'écoutant sans rien dire, plus elle entendait ses mots, plus elle avait écarquillée les yeux. Lorsque la dernière phrase retentissait, ce n'était pas méchant, mais un rire franc passait ses lèvres. Elle riait tellement que ses mains venaient se poser sur son estomac, se pliant en avant. Les secondes s'écoulaient alors que notre amie riait toujours franchement, pleurant même légèrement.

La crise semblait se calmer peu à peu, inspirant longuement, c'était à elle de résoudre le malentendu. Une main venait essuyer une larme qui perlait au coin de l'oeil, regardant Nyx. Elle semblait amusée, mais aussi attendrie dans un sens. Oui, la peau matte la trouvait mignonne de penser à cela simplement parce qu'elle avait dit vouloir peut-être l'emmener chez elle. C'était une logique assez étrange, mais elle trouvait cela mignon.

« Non, tu as mal compris. Désolée de rire comme ça, mais c'était tout bonnement mignon ce que tu as dis ! »

Elle inspirait profondément, reprenant ensuite la parole, beaucoup plus calme.

« Je n'ai jamais songé à être en couple avec toi. Je ne suis attirée que par les hommes et je sais que cela ne changera jamais, donc ne te fais pas de souci sur la question ! Donc tout ce que j'ai proposée, c'était en toute amitié, rien d'autre. Je veux simplement être ton amie, donc ne panique pas comme ça, même si c'est adorable comme réaction. »

Sa voix était douce comme pour ne la vexer d'une quelconque façon. Après tout, même si dans l'esprit de Max, Nyx n'était pas forcément attirée par elle outre mesure, s'entendre dire : « ça n'arrivera jamais, oublie. » cela pouvait être vexant selon les caractères. Un peu comme si on vous disait que vous n'étiez pas son genre ou bien limite moche en sous-entendu ou tout autre. Donc elle préférait se montrer douce pour être sûre de ne pas la vexer.

« Maintenant que le malentendu est dissipé, nous pourrons passer du temps ensemble entre amie. Tu verras, c'est amusant de pouvoir discuter avec quelqu'un et s'amuser ! Et puis, si on va à Ameefeld un jour, tu verras à quel point c'est encore plus amusant là-bas. Je suis sûre que l'on va bien s'amuser toutes les deux ! »

Son sourire revenait rapidement comme toujours. Elle avait hâte de pouvoir faire découvrir à cette jeune femme des choses qu'elle ne savait pas encore. Max avait cette envie de l'aider et de lui montrer ce que c'est d'avoir des amis. A quel point cela peut-être super de savoir que quelqu'un est à vos côtés et que vous pouvez compter sur cette personne.

« Je pourrais aussi te présenter à mes amis, je suis certaine que tu serais appréciée. »

La Aström réfléchissait à tout ce qu'elles pourraient bien faire à l'avenir et tout ce qu'elle pourrait faire pour l'aider un peu. Probablement qu'à l'avenir, les idées fuseraient tous les jours, surtout venant de la plus jeune. Nyx aurait probablement des journées bien remplies avec Max dans son entourage.   
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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty30.07.15 15:29






Sweet but inapprehensible kindnessBackfiring exhaustion.



Max riait lorsque mon dernier mot s'échappa de ma bouche. Se retenait-elle depuis un moment ? Se moquait-t-elle de moi ? Ce serait étonnant, si elle était vraiment sincère depuis le début, ce dont je ne doute plus depuis un moment maintenant. La seule conclusion logique était que j'avais dit quelque chose de drôle. Seul hic : je ne voyais pas du tout quels propos pouvaient être drôles. Ou bien c'était ma chute et celle de Felicia qui l'avait amusée ? Eh bien non, c'était bel et bien ce que j'avais dit qui semblait l'avoir amusée. Mes propos étaient … mignons ? Que voulait-elle dire par-là ? Je la regardais avec étonnement pendant qu'elle se calmait, attendant des explications qui allaient sans doute venir.


Elle m'expliqua que je m'étais complètement trompée sur ses intentions et que j'avais mal compris ce qu'elle voulait dire quand elle m'avait invitée à aller chez elle pour me présenter à ses parents, qu'elle ne voulait pas se mettre avec moi et que je devais me détendre. Facile à dire quand on est en plein ascenseur émotionnel depuis un bon moment maintenant … Une palpitation de mon cœur en l'entendant parler de son orientation sexuelle attira mon attention, et instinctivement j'avais posé ma main à l'endroit où il se trouvait. Une petite douleur s'était propagée dans mon corps entier, comme une onde. Son origine m'était inconnue, mais avec l'habitude, je mettais ça sur le compte de ma maladie. C'était la première fois que je ressentais une petite douleur, d'ailleurs … C'était un peu inquiétant. Max, elle, souriait à nouveau, encore et toujours alors que je m'allongeais complètement dans le lit, ma main toujours sur la poitrine. Au moins, la mésentente était dissipée maintenant …


« Désolée. Je n'ai pas l'habitude, et ces choses, je ne les connais que par les livres que je lis. Alors je croyais … enfin, ce n'est plus important maintenant. Je veux bien essayer, je te fais confiance pour ça, je ne suis pas la mieux placée pour savoir quoi faire avec un … proche. »


Pouvait-on parler de proche, en l'état de notre relation ? Max voulait devenir mon amie. Ma première amie, d'ailleurs. Mais à l'heure actuelle, on ne savait presque rien l'une sur l'autre. Si elle me considérait déjà comme telle, grand bien lui fasse, mais de mon côté, même si je le souhaitais vivement, je ne pouvais pas me considérer comme cela. Je devais déjà apprendre à la connaître, et elle m'en donnait justement l'occasion en me proposant de passer du temps avec elle, entre mes deux jobs.


« C'est gentil. Pourquoi pas, j'ai du temps libre entre mon travail de jardinière et celui de bibliothécaire … Je te laisse faire, je ne saurais pas choisir quelque chose de toute façon, puisque je ne sais rien de tout ça. »


La fatigue due à ma faible constitution, ainsi qu'à l'ascenseur émotionnel dont je fus victime tout au long de ma rencontre officielle avec la jeune femme commençait à se faire sentir. Mon cœur devait également avoir sa part de responsabilités à cet état. Il me restait pas mal d'heures avant de devoir endosser le rôle de bibliothécaire, j'allais donc pouvoir me reposer un peu. Je savais que Felicia avait de quoi m'aider à marcher sans me blesser à nouveau, elle me prêterait sûrement les béquilles et me posera une attelle tout à l'heure. Je tentais un sourire à Max, plus ou moins réussi, c'est selon le point de vue j'imagine …


« On attendra que ma cheville aille mieux pour tout ça, si tu veux bien … Je vais me reposer comme il faut pour qu'elle se soigne vite. J'imagine que tu sauras où me trouver dans la journée maintenant que tu connais mes deux emplois ici. »


L'heure tournait, et j'imagine que Max allait devoir repartir vaquer à ses occupations d'ici peu. A moins qu'elle n'ait rien à faire avant un moment, je ne sais pas, je ne connais pas son emploi du temps. Je ferais de mon mieux pour rester alerte si elle se décidait à rester un peu ici encore, quoi qu'il en soit ...




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MessageSujet: Re: [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max]   [END] Sweet but inapprehensible kindness [Max] Empty01.08.15 15:07

Sweet but inapprehensible kindness Δ Nyx.

Parfois, dans certaine situation, il arrivait que l'on manque de tact sans le vouloir. Tout du moins, il arrivait que l'on puisse faire éprouver aux gens un sentiment de douleur sans le savoir. C'était le cas actuellement, parce qu'aucune des deux ne savaient. Aussi bien Max ne pouvait pas deviner que Nyx pouvait commencer à ressentir certaines choses pour elle, aussi bien Nyx ne semblait pas apte à savoir ce qu'elle ressentait concrètement. Autrement dit, il était assez difficile de savoir ce qu'elle venait de faire par ses mots. La sigma ne voulait blesser personne, si elle le savait, ses mots auraient été plus tendre, mais elle n'y voyait rien.

Aveugle peut-être, tout du moins impossible à être devin, elle souriait toujours. Comme si tout était tout à fait normal... Nyx lui expliquait alors ne pas connaître certaines choses concernant le fait d'être en couple, tomber amoureux ect. Que tout ce qu'elle savait, venait des livres. Dans un sens, ses mots sonnaient tristes à ses oreilles et son sourire se faisait plus tendre. Plus le temps passait, plus elle avait l'envie de l'aider.

« Ne t'en fais pas, un jour tu n'auras plus besoin de tes livres pour comprendre tout cela. Je vais t'aider, compte sur moi, d'accord ? Ensemble nous allons découvrir plein de choses même si je ne peux pas tout te montrer, désolée. Il y a certaines choses que l'on ne peut apprendre qu'avec la personne que l'on aime ! »

Son sourire se faisait plus grand. Effectivement, il y avait certaines choses qu'elle pensait impossible à connaître sans la personne que l'on aime. Mais dans le fond, si elle ne pouvait pas lui apprendre c'est aussi parce qu'elle ne savait pas. Max n'avait jamais vraiment aimée quelqu'un tout comme Nyx. Certes, elle avait quelques expériences par-ci, par-là, mais l'amour lui était presque inconnu. A part -et comme quasiment tous les enfants- un amour d'enfance. Un amour éphémère bien souvent et qui n'avait pas duré. Le temps l'avait balayé et depuis le calme plat l'avait envahie. Finalement, dans ce domaine, elle était peut-être au même niveau que Nyx, son amour d'enfance n'ayant jamais était réciproque.

Une main sur le coeur, la bibliothécaire s'allongeait, semblant fatiguer. La basketteuse comprenait bien que de toutes les personnes ici, elle devait être la plus en forme. Peut-être avec l'infirmière tout de même.

« Oui, je viendrais te chercher après ton boulot un jour pour que l'on puisse sortir toutes les deux. Tu verras, on va bien s'amuser, je te le promet ! »

Se redresse finalement, elle faisait face à la jeune femme, souriant comme toujours. Sourire semblait vraiment aussi naturel que respirer pour elle. Vraiment, cette peau matte ne pouvait faire que cela apparemment. En attendant, elle sentait qu'il était peut-être temps de laisser la bibliothécaire se reposer. Max ne voulait pas devenir encombrante et si elle restait, il était évident que personne ne pourrait dormir. Parce que parler semblait tout aussi naturel que sourire.

« Je pense que je vais te laisser un peu tranquille. Je crois qu'il vaut mieux que tu puisses te reposer un peu et comme je ne fais que parler, je vais y aller ! En plus, je voulais m'entraîner un peu tant que j'ai du temps libre. L'entraînement est essentiel après tout ! »

Elle riait légèrement.

« Bon, repose-vous bien toutes les deux et puis, je reviendrais pour te voir Haira ! Jusque là, prend soin de toi et ne fais rien de stupide. Nyx, à plus tard et bon courage avec ta cheville, mais je pense qu'elle va vite guérir, ne te fais pas trop de souci pour ça ! »

Prenant la bouteille d'eau qu'elle avait ouverte, la montrant à Felicia comme pour lui demander si elle pouvait l'embarquer, elle était prête à partir. Felicia semblait lui dire qu'elle pouvait la prendre et les deux jeunes femmes se saluaient de la tête, Max la remerciant de prendre soin d'elles. Une fois que tout ceci semblait être fait, elle n'avait plus aucune raison de rester, alors notre Sigma faisait demi-tour, un dernier de signe de main d'au revoir avant de passer la porte, retournant à ses occupations.    
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