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 Drôle de découverte | Libre

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Cybèle Memphis
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Cybèle Memphis
Pyrhh


Messages : 31
Âge du personnage : 15 ans.
Groupe : Pyrrh.
Eléments : Terre | Lumière | Végétation

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MessageSujet: Drôle de découverte | Libre   Drôle de découverte | Libre Empty09.06.15 0:27


- Pas moyen ...

Cybèle releva la tête un instant pour réaliser ce qu'elle venait de trouver. Puis la baissa de nouveau pour taper du pied sur le morceau de terre légèrement relevé par rapport au reste du sol. Une forme carré semblait très légèrement ressortir. Mais pour le voir, il fallait de bons yeux. Cybèle avait usé de son don de la terre pour faire bouger la terre sèche en une légère fumée qui frôlait le sol. Ainsi, elle avait pu remarquer cette différence sous ses pieds. Elle remerciait grandement la personne qui lui avait donné l'indice :
Elle avait été dans la bibliothèque principale, comme d'habitude. Avait choisi un livre sur les livres anciens, et était tombé sur ce tout petit marque page le soir même, en lisant dans son lit. C'était écrit dans une fine écriture de fille : « Remet ce livre à sa place. Je l'ai récupéré, mais où ça ? Derrière l'école, sous la terre. » Vous connaissez Cybèle. Le lendemain, le livre contre elle, elle était vite partie à la recherche de ce mystérieux endroit. Elle en avait vite conclu que derrière signifie bien l'Arrière Cour, et sous le sol signifiait que quelque chose était sous la Cour. Elle l'avait senti, quand les élèves se battaient ou quand les personnes tapaient sur le sol et qu'elle était couché par terre : le sol ne fait pas le même bruit. En repensant à ça, l'idée même que quelque chose se trouvait sous leurs pieds lui glaçait le sang, et encore plus en voyant ce carré apparaitre.
Restant là un moment à ne savoir quoi faire, elle conclu qu'il fallait qu'elle retrouve Alena. C'était l'une de ses amies, une fille de son âge, qui aimait les même choses qu'elle et en qui elle pouvait avoir confiance pour garder le secret. Parce que cette histoire allait rester cachée. Interdit de le dire à qui que ce soit, même aux professeurs et au personnel. Si cette fille à l'écriture soignée avait réussi à y entrer, c'est que elle avait, en plus d'avoir gardé le secret, avait réussi à y entrer et récupérer ce livre. Que pouvait t-il bien y avoir là dessous ? Une autre bibliothèque ? Pourquoi sous terre, pourquoi cachée à ce point ? Plus Cybèle avançait jusqu'à la Grande Cour, plus son cœur se mettait à battre. Son amie était à la Place de l'Arbre de Vie, comme à son habitude. Avant qu'elles ne se séparent, elle lui avait proposer de la rejoindre quand elle "en aurait fini" avec son livre. Parce que Cybèle lui en avait parlé toute la matinée, émerveillée, surprise. Et cette fois-ci, elle revenait vers son amie avec les yeux brillants, attrapant la jeune fille par la main sans aucune explication :

- Suis-moi Lena, c'est incroyable ! Elle la tira vers l'Académie, tout en posant son doigt près de sa bouche pour lui faire comprendre qu'il valait mieux être discrètes. Le mot, dans le livre : il dit vrai. J'ai trouvé une trappe sur le sol.

Rares sont les fois où Cybèle ment. Ce qui rend la chose assez effrayante, car elle vient tout juste de dire à son amie, qui était tranquillement en train de rêvasser, que ce mot étrange, dans ce livre étrange, parle d'un lieu étrange qui semble ... exister. Cybèle redressa ses épaules en essayant d'oublier sa chair de poule et ses dents qui claquaient : effets habituels quand on stress et qu'on est excité en même temps. L'envie de savoir ce que c'est, et l’appréhension de ce qui va arriver.
Une fois toutes les deux faces à l'endroit de l'étrange découverte, Cybèle leva sa main en direction du sol et fit voler à nouveau un peu de terre, pour faire découvrir la marque carré.

- Tu vois ?

Bon, c'est le moment d'oublier tout et de faire marche arrière.
Mais pas avec Cybèle. Non, bien sûr que non, la curiosité est bien trop forte. Trop absorbée par cette forme au sol que par son amie, elle s'agenouilla au sol en prenant soin que personne ne les voit : peu de risque, l'endroit est éloigné des terrains. Cherchant une sorte de fissure dans le sol, elle sentit comme de petits écarts. Une trappe. Elle posa ses dix doigts contre un côté du carré, et se mit alors à tirer. Impossible, la pierre, car c'est une pierre cachée sous la terre, est bien trop lourde pour être bougé par des bras aussi mince que ceux de Cybèle. Elle opta pour le faire à deux, mais impossible, beaucoup trop lourd. Alors il ne manquait plus que le dernier recours : Cybèle se releva pour se mettre face à la trappe, et après une concentration de quelques secondes, elle bougea la pierre qui ne se déplaça que de quelques centimètres. Moment de silence où la jeune fille regardait Lena. Était-elle excitée aussi ? Ou appréhendait-elle totalement l'idée d'entrer là dedans ? Belle poussa une dernière fois la dalle et s'éloigna rapidement, presque effrayée par les escaliers sombres qu'elle avait entrevue.

- ... Je t'en prie, passe la première ... C'est toi la lumière après tout, non ? ... Trop aimable.


hs : Alena répondra après moi, ensuite le sujet est totalement libre pour ceux qui veulent nous rejoindre :)

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Alena Phorsya
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Alena Phorsya
Sigma


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Groupe : Sigma
Eléments : Lumière / Feu (pas encore découvert) → Explosion.

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MessageSujet: Re: Drôle de découverte | Libre   Drôle de découverte | Libre Empty09.06.15 11:43

the past.
Alena & Cybèle
Libre.
Les cours venaient de s'achever, et je m'étais aventurée près de l'arbre de vie après avoir quitté Cybèle. Ces temps-ci, nous traînions beaucoup ensemble, mais cela se faisait de façon si naturelle que je ne me sentais pas gênée, et je ne me posais pas des tonnes de questions. Elle ne faisait pas partie de ma division - ce que je regrettais au fond, mais cela ne m'empêchais pas de me sentir bien à ses côtés. Désormais, la place à mes côtés en cours n'était plus cruellement vide. Nous ne discutions pas beaucoup pendant les cours, ce qui je devais bien l'avouer, m'arrangeais beaucoup. J'étais du genre très studieuse, surtout quand il s'agit de matière qui me plaisent beaucoup comme fusion des éléments, cours de magie, d'histoire, de littérature, etc. Enfin bref, quasiment toutes les matières si on fait le compte. Mon voisin ou ma voisine devait donc s'attendre à devoir s'adresser à un mur. Mais je faisais quelques efforts avec Cybèle, parce que je l'appréciais et que je ne voulais pas qu'elle me laisse sous prétexte qu'on ne s'adresse pas assez la parole ou que je ne suis pas assez drôle. Je trouvais qu'elle l'était assez pour nous deux, en fait.
Enfin bref. Je repensais à tout ça, assise sur un banc près de l'arbre de vie, mon visage basculé en arrière, perdue dans mes pensées. La soirée n'allait pas tarder à tomber, et j'aurais mieux fais de rentrer tôt au QG, car dans deux jours j'avais une interro de sciences et il fallait à tout prix que je révise le sujet douteux sur lequel j'avais encore du mal à assimiler certaines notions. Mais j'étais tellement bien, installée ici...
Je me réveillais un peu en sursaut, et la soirée était définitivement installée. Paniquée, je me redressais, trop vite - de petites pastilles de couleur dansaient dans mes yeux, accompagnées de vertiges. Je posais une main sur mon front, histoire de récupérer mes esprits. Combien de temps étais-je restée ici à bailler aux corneilles ? Je jetai un coup d'oeil à ma montre : presque une heure ?! C'était une catastrophe. Je rassemblais mes affaire rapidement et m'apprêtais à partir quand je reconnus une chevelure argentée se dirigeant droit sur moi.

CYBELE ; « Suis-moi Lena, c'est incroyable ! » Et elle m'attrapa par le poignet. Erbeluée je la suivis comme une petite idiote, peinant à tenir le rythme tant elle semblait pressée de m'emmener là où elle le souhaitait. « Le mot dans le livre : il dit vrai. J'ai trouvé une trappe sur le sol. »

Je la fixais avec de gros yeux, ayant respecté jusqu'ici son voeu de silence et de discrétion, mais là je trouvais cela un peu gros. Je m'apprêtais à m'enfuir vers le premier téléportail au risque de paraître sacrément grossière et de la blesser. Mais je n'en fis rien, mes pieds restant bien en place sur le sol. Je l'observais premièrement d'un air sceptique, mais d'un air curieux. C'est vrai qu'elle m'avait parlé toute la journée de ce bouquin qu'elle avait trouvé, mai j'avais été trop absorbée par les cours pour vraiment écouter ce qu'elle me disait. L'adolescent avait révélé la trappe grâce à son don de Terre. Je cillais, complètement hallucinée que tout cela puisse être vrai.

CYBELE ; « Tu vois ? »

ALENA ; « Mais.. tu ne crois pas que ça peut être dangereux... ? » Risquais-je, ayant peur de la voir exploser ou de soudainement m'extraire de son projet de découverte.

J'avais les yeux rivés sur cet endroit secret désormais dévoilé à nos yeux, et je commençais à vraiment me poser des questions sur ce qu'on pourrait trouver à l'intérieur. En tout cas, quelque chose me disait que c'était très ancien, et que les passages ici n'étaient pas fréquents. Quoi de plus normal quand un tel endroit est caché dans l'Arrière-Cour, bien loin des chemins qu'empruntaient habituellement les élèves. Le seul moment où des élèves s'aventuraient ici, c'était en été au moment des pauses déjeuner, où tous les étudiants viennent se restaurer au soleil. Bref, tout cela allait assez loin à mes yeux alors je demeurais interdite durant quelques instants. Cybèle, elle, ne semblait pas effrayée du tout.

CYBELE ; « Je t'en prie, passe la première... C'est toi la lumière après tout, non ?... »

Bon d'accord, en fait elle n'avait pas vraiment l'air rassurée. Un peu comme moi d'ailleurs. Elle me demandait d'y aller en première, mais j'étais intimidée par une telle découverte, et si c'était dangereux je ne serais peut-être pas en mesure de me défendre... Mais la curiosité l'emporta soudainement sur tout le reste, comme quand une cocotte est trop sous pression.

ALENA ; « Bon.. d'accord. Mais tu restes bien derrière moi hein.. Pas de mauvaises blagues. »

Autant la prévenir, puisque je ne survivrais certainement pas à une petite blague effrayante dans un tel endroit. Je déglutis péniblement ma salive, ayant subitement la gorge sèche, et posais mon pied sur la première marche qui grinça sous mon poids. Le duvet de ma nuque se hérissa, mais je posais le second pied. Là, juste aux portes de l'obscurité, je me concentrais, fermant les yeux durant quelques instants, la paume de ma main gauche ouverte. De là, naquit une source de lumière, blanche comme la neige. Ainsi, cela nous servira de torche, et je pourrais en augmenter l'intensité si nécessaire. Alors je pris les devants, et commençais à descendre, doucement les escaliers. Tant pis pour les révisions, ce soir c'était le temps des découvertes...
Mais l'escalier semblait sans fin, si bien que j'avais l'impression que cela faisait une éternité qu'on le descendait. Les murs et le plafond étaient jonchés de toiles d'araignée, et je n'aurais pas été étonnée que quelques rats vivent ici. Au moins, il y avait de la vie, c'était déjà ça. Je jetais régulièrement un coup d’œil derrière moi pour m'assurer que Cybèle ne m'abandonne pas.
Au bout de ce qui me sembla une éternité de marches, nous nous trouvâmes devant une grandes et vieilles porte en bois qui semblait bien atteint par le temps. Je tirais le loquet, qui grinça et sembla faire un boucan monstre dans la galerie, puis poussais la porte. L'obscurité était si dense qu'on ne voyait pas à plus d'un mètre devant soi. Redoublant de concentration, j'inspirais et expirais profondément comme en cours de magie, et la boule de lumière dans ma main redoubla d'intensité, pour élargir notre champ de vision. Devant nous, un vieux comptoir, comme si il s'était agit d'un endroit fréquenté autrefois. Me tournant vers la gauche, j'aperçus de grandes rangées, cinq fois plus hautes que moi, de livres recouverts de poussières, rangées dans des étagères immenses.

ALENA ; « On dirait une vieille bibliothèque.. Étrange, même le prof d'histoire ne nous en a pas parlé quand il a parlé de Dandelion et de son passé. »


electric bird.

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